Terminons enfin notre « exploration » de la première extension de Europa Universalis IV. Pourquoi enfin ? Et bien parce qu’un patch sans doute défectueux m’a empêché de jouer au jeu un long moment. A l’instant où j’écris une autre mise à jour a été publiée, qui répare les problèmes techniques rencontrés. Les mystères de l’informatique…

Vers l’ouest et l’inconnu

Toujours est-il que nous voici occupés avec le dernier gros ajout de Conquest of Paradise. Après le gameplay indigène et la nouvelle gestion des colonies, il s’agit cette fois du Nouveau Monde aléatoire, un changement sympathique au déroulement habituel des parties.

C’est-à-dire qu’il est désormais possible en début de partie (jusqu’à une certaine date), d’opter pour une Amérique générée aléatoirement ; les autres ajouts aux règles et le jeu restent eux normaux si cette option est choisie.

Le principal intérêt est bien sûr de briser la monotonie des parties, les joueurs connaissant bien à force quelles îles conquérir, par où arriver en Amérique et où s’installer pour générer le plus de revenus. Là, ce n’est plus possible, d’autant plus qu’on peut maintenir le brouillard de guerre dans l’écran de sélection des parties et sauvegardes, pour garder le suspens.

Si l’ajout est tout sauf historique, il reste une option que l’on peut activer ou non et qui rallonge beaucoup la durée de vie de EU IV, surtout que les nations amérindiennes sont elles aussi positionnées aléatoirement. On peut même envisager de jouer avec elles et découvrir le continent de l’intérieur pour un challenge doublé.

Aventures portugaises

Pour ma partie illustrant ces quelques lignes, j’ai choisi le Portugal, royaume moins puissant que la Castille mais bien positionné pour la course à la colonisation (Madère, les Açores) et à mon sens plus intéressant à jouer (car justement plus faible). Vous constaterez que l’Afrique n’a pas bougé, mais que l’Amérique n’a plus rien à voir avec celle que l’on connaît et que j’ai réussi à m’y tailler une place loin d’être ridicule en partant des Açores.

J’essaie et j’espère atteindre l’Asie par cette voie-là dans les deux siècles de jeu qu’il me reste  : qui sait où seront les détroits et les îles ? Les tribus hostiles ? Les ressources les plus rares ? A vos claviers et n’ayez crainte, chaque Nouveau Monde aléatoire est vraiment différent des autres !

En guise de conclusion générale, je peux dire que j’ai apprécié cette extension. Les colonies sont gérées de façon plus réaliste, jouer les Amérindiens est un défi amusant à relever et l’Amérique “random” une belle option toujours appréciable. De quoi bien s’occuper en attendant la prochaine extension, prévue au plus tard pour cet été !

 

Vue complète d’un exemple de Nouveau Monde pour se faire une idée de ce que peut donner l’option aléatoire.
1445. le jeu débute tout juste mais ayant des explorateurs dès le début de la partie, je découvre déjà les côtes de l’Amérique!
1536. Du temps a passé et j’ai déjà une vice-royauté puissante en Amérique.
1609. Si L’Afrique reste la même, le Nouveau-monde est bien différent. Ce qui n’empêche pas les puissances de s’en emparer!

A voir aussi les exemples de cartes montrés brièvement dans cette bande-annonce.

 

Infos pratiques

Date de sortie : 14 janvier 2014

Éditeur / Studio : Paradox interactive

Site officiel : fiche chez Paradox

Prix : 15 euros en téléchargement