Combat Mission – Battle for Normandy : AAR Clash of Eagles (2)

J’ai maintenant la confirmation que les Fallschirmjägers trainent partout [12].

Deux réflexions. La première, ma formation ne ressemble à rien, avec une escouade isolée et d’autres en retrait. Il me faut donc la consolider, avec un rapprochement des troupes éloignées puis une défense sur les flancs afin de prévenir toute manœuvre ennemie. J’en profite pour mettre en batterie un premier mortier, depuis la haie mon commandant réussit à viser la première parcelle de Vierville. [13]

L’aile défensive tout juste déployée que je repère deux ennemis se cachant dans les haies. Faute de réussir à les tuer, je les maintiens au sol. [14]

Deuxième pensée : dois-je conserver mon plan ? Entre les haies et les herbes, la visibilité est piégeuse. Puis il y a ces deux maisons, avec fenêtres donnant vue sur le champ que je souhaite traverser.

Je sors de mes pensées en voyant une seconde équipe mortier ennemie. Bon sang, ils sont combien ? [15]

Premier blessé, dans l’escouade isolée de retour vers le centre de la carte. Un tireur non identifié dans les haies qui prend rapidement la forme d’une escouade complète ! [16]

Profitant d’un trou dans la haie, j’infiltre deux soldats afin de contourner les ennemis embusqués. Grenade ! [17] Sonnés, mes deux éclaireurs réussissent à clouer le lanceur, un survivant de l’équipe mortier que je pensais décimée.

Malheureusement, un soldat de l’escouade que je voulais initialement attaquer de flanc en profite. Un mort. Puis deux… [18 et 19]

Le compteur de pertes continue son incrémentation. Une unité QG dont j’avais donné l’ordre de rejoindre la haie, malheureusement pile devant l’escouade allemande devenue inarrêtable.

Pendant ce temps, alors que je ne sais pas encore à quelle sauce mes unités seront cuisinées, je progresse le long des routes et mets en place une tactique qui deviendra utile tout le long de la partie : profiter de la diversion provoquée par un échange principal pour prendre de flanc, ou à revers, les fantassins ennemis. Avec les bocages, cela devient un jeu d’enfant ! [20 et 21]

Le secteur central enfin calme, je reprends la reconnaissance le long des haies, à gauche comme à droite du champ. [22]

Puis après avoir pu constater l’absence de troupes ennemies, je rapproche les miennes en prenant le soin de laisser deux escouades surveiller les flancs. Il reste après tout des Allemands en vie, seulement je ne peux pas perdre de temps avec eux.

Les deux tiers du temps écoulés, je me demande d’ailleurs si je ne traîne pas un peu. Je limite mes pertes et c’est très bien en soi, mais mon objectif principal reste la capture du sud de Vierville, qui a lui seul vaut plus du double de la préservation de mes troupes.

Je continue malgré tout à prendre le temps et fait appel à ma première frappe de mortier [23]. Une attaque de zone pour clouer quiconque se cacherait dans les maisons ou derrière les haies qui me sont pour l’instant inaccessibles. 6 minutes de délai, puis le repérage et enfin le tir, soit environ 10 minutes durant lesquelles je ne dépasserai pas la zone cible.

S’il y a bien quelque chose auquel je ne m’attendais pas, c’est bien un tireur de Panzerschreck dans la haie que je longe. Ce dernier, pas fou, sort son pistolet et réussit à éliminer deux unités avant de s’équiper de son lanceur… [24]

Arrivé près de la parcelle cible, il y a comme un air de déjà-vu. Pas de victime alliée à déplorer, mais ça s’est joué de peu. [25]

Allemands dans les maisons ! Une crainte initiale donc fondée qui me vaudra un blessé malgré la haie qui nous sépare. J’en neutraliserai trois sur quatre. Prudence, donc. [26]

Vous avez lu mon AAR « Bataille de Buron », publié ici-même ? Je suis passé à deux doigts de faire la même bourde, avec ce tir de repérage sacrément foireux. [27]

Après vérification, personne dans les champs voisins. Une petite manœuvre s’impose pour former une meilleure ligne de front. [28]

Repérage d’un mortier ennemi au fond de Vierville. Une perspective intéressante pour comprendre l’ampleur de la tâche qui m’attend. [29]

Attaque simultanée de tirs au mortier. Oh oh… [30]

Rencontre avec le premier ennemi du hameau et élimination de ce dernier grâce à la tactique reine de la partie. [31]

Le temps joue contre moi. 30 minutes restantes et je pose à peine mes bottes dans le village.

Soucieux de me faire avancer rapidement, le mortier ennemi tape derrière moi, blessant les nombreux retardataires. [32]

Quel meilleur message de la providence, que l’apparition de renforts en provenance du nord ? [33]

Nouvel ordre d’attaque pour cibler le mortier ennemi qui me pilonne probablement en ce moment. [34]

Angle de tir improbable, permettant à ces soldats d’éliminer le dernier Allemand à l’étage de la maison. [35]

Je continue de progresser avec minutie, éliminant la faible résistance cachée ici et là. [36]

Toujours pas d’ennemi repéré. Je peux rejoindre la première maison, même si un sprint reste de rigueur. [37]

Avec un quartier aussi calme, autant y aller franco. Je fais venir trois escouades supplémentaires. Quand soudain… [38]

Un Allemand couvrant l’Est élimine un fantassin ! [39]

Un second apparaît et en neutralise un autre. Quatre soldats seront finalement repérés, occasionnant un intense échange de tirs.

Malgré l’effet de surprise ma puissance de feu reste supérieure. Les allemands subiront les foudres de la vingtaine d’équipes entourant la parcelle. Un carnage aussi bref que violent. [40]