Il n’est jamais facile de succéder à un vénérable ancêtre, dont l’aura s’est construite avec le temps et qui s’inscrit lui-même dans une chaîne déjà longue. Ainsi, disponible depuis le 4 novembre dernier, Europa Universalis V fait suite à un quatrième épisode sorti en 2013 et dont l’existence l’a vu considérablement se développer. Les extensions se sont suivies, les ajouts mineurs et les correctifs aussi, parfois empruntés à d’autres jeux du studio, pour une galaxie de titres de grande stratégie qui s’influencent l’un l’autre.
Dans la mesure où de nombreux tests du jeu sont déjà disponibles, nous vous proposons d’orienter celui-ci vers une forme plus spécifiquement comparative. Il s’agira de replacer Europa Universalis V dans la longue durée de la série, de manière à déterminer à quel point il ressemble ou s’éloigne de ses prédécesseurs. Le jeu précédent sera le modèle de comparaison principal, le plus immédiat mais, ayant débuté la série au deuxième volet et connaissant bien les autres séries de Paradox, nous nous aventurerons aussi dans d’autres univers.
Des aspects techniques et visuels
Tout d’abord, ce qui saute aux yeux est la progression visuelle et technique du produit. À chaque épisode, j’ai eu cette impression d’un monde toujours plus fouillé, plus fin, plus lisible. Le « choc » avait peut-être été plus grand entre le deuxième et le troisième Europa Universalis qu’entre ce dernier et le quatrième, mais il est indéniable que le terrain de jeu a gagné en profondeur. Les couleurs sont rayonnantes, le niveau de zoom maximal offre un luxe de détails jolis à regarder et, surtout, le nombre de provinces a explosé.
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Pour plus d’informations sur Europa Universalis V, voyez cette page sur Steam et cette page chez Paradox. Ainsi que le forum officiel et la chaîne YouTube du jeu, ou encore les précédents dev diaries.




