Voici la seconde partie de ce récit illustrant la Suède telle que l’on peut la jouer avec la récente extension Arms against Tyranny, pays qui est l’un des pays les plus intéressants à jouer de ce DLC.
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Après quelques années d’entre-deux-guerres passées à améliorer l’outil industriel et militaire de la Suède, j’ai donc fait le choix de la faire rentrer en guerre aux côtés des Alliés, de manière à venir en aide aux Norvégiens. Historiquement la Suède est évidemment restée neutre et ses relations avec son voisin, qui s’est libérée d’elle en 1905, n’ont pas toujours été simples. Toutefois, l’idée de continuer le combat en Scandinavie est intéressante dans le jeu, même si se battre sur plusieurs fronts ne paraît pas envisageable. Je décide donc de rester sourds aux problèmes de la Finlande pour me concentrer sur l’autre versant.
Le front suédo-norvégien s’ouvre ainsi, à la mi-février 1940. Le premier constat est accablant. La Norvège ne tient plus que le nord du pays, et encore, la région de Narvik a été soustraite à son contrôle par un débarquement allemand. Je constate avec étonnement la présence de treize divisions italiennes, ce qui est à la fois irréaliste et une très mauvaise nouvelle. En fait, en l’état des mises à jour, un coup de force de Quisling permet presque toujours à l’Axe de débarquer sans vraie opposition dans la région d’Oslo, ce qui n’est vraiment pas appréciable et gêne considérablement la suite. Le front est grand, les infrastructures mauvaises et les montagnes nombreuses, qui vont compliquer les opérations. Je prends quand même la décision d’attaquer rapidement dans le sud, en espérant bénéficier de l’effet de surprise. Au nord, j’essaie de contenir la pression venue de Narvik, sous peine d’être pris à revers.
Hélas, après deux mois, force est de constater que les événements ne tournent pas en ma faveur. L’Axe dispose de forces très nombreuses, alors que les renforts de mes alliés peinent à affluer. La menace est tout juste tenue à distance, mais aucune progression n’est réellement possible avec les troupes à ma disposition. Cette situation dure une bonne année.
À force d’attaques limitées, de nouvelles lois de mobilisation, d’une aide alliée et de priorités nationales bien utiles, je parviens à aider à une libération de la côte nord de la Norvège. Toutefois, cela est contrebalancé par des offensives germano-italiennes dans le centre du front, qui conduisent à une perte d’une partie du territoire suédois. Le cœur du pays joué est menacé. Je ne suis à cette date pas très optimiste. Le seul bon côté est que la Norvège n’est pas tombée et que des dizaines de divisions ennemies y sont stationnées, et donc indisponibles ailleurs.
On notera que le Danemark reste formellement indépendant, en fait un protectorat du Reich.
Captures d’écran 5 à 8
La situation globale est quand même déprimante. Les Allemands disposent de plusieurs divisions blindées sur ce théâtre d’opérations. Certes, le terrain n’est pas le plus adapté pour leur emploi, mais, couplées à d’autres importants moyens, elles bloquent la situation. J’essaie dans certains cas des encerclements, mais les Alliés bougent peu et aident de manière très limitée mes offensives, ce qui ne leur permet pas d’aboutir.
Pendant de temps, le monde s’embrase dans l’est de l’Europe. Berlin lance sa grande offensive, qui amène la Finlande à la suivre. Heureusement, cette « guerre de continuation » n’est pas une alliance formelle et ma frontière nord-est n’est pas concernée par une éventuelle offensive finnoise. De plus, je joue un rôle limité mais réel dans cette guerre, car toutes les forces de l’Axe qui combattent en Scandinavie ne seront pas présentes pour Barbarossa, dont les fameux panzers aux prises avec les forêts suédoises.
Cette accélération de la mondialisation de la guerre peut peut-être donner quelques résultats. Après avoir refait mes forces, amélioré les infrastructures et notamment les lignes de ravitaillement, je lance donc une grande attaque dans la partie centrale du front, de manière à libérer le territoire national passé sous le joug allemand. Les premières semaines sont encourageantes. J’ai appris que les troupes ennemies manquaient de ravitaillement, ce qui autorise à prendre momentanément le dessus sur elles. Serait-on à l’aube de la percée tant attendue ?
Finalement non. L’adversaire s’est rapidement repris et a envoyé d’importants renforts, venus jusque depuis la lointaine Bulgarie. Mes services de renseignement estiment que le nombre de divisions de l’Axe atteint presque le chiffre élevé de soixante ! Le front est saturé. C’est déjà un miracle que je tienne avec moitié moins de troupes, même si la balance finale s’équilibre grâce aux Alliés. Malgré cela, cette répartition à peu près équitable empêche que l’un ou l’autre des camps ne prennent l’avantage. Au moins, l’Allemagne ne progresse pas en URSS et je peux améliorer mon aviation, espérant trouver d’autres moyens de prendre le dessus dans la suite de la guerre…
A suivre…
La première partie de cet article est par ici. Pour plus d’informations sur Hearts of Iron IV: Arms Against Tyranny, voyez cette page sur Steam. Ainsi que notre test puis ces présentations vidéos, et bien sûr les notes de développement sur le wiki officiel.








