Voici la troisième et dernière partie de ce récit montrant la Suède telle qu’elle peut être jouée avec les ajouts de la récente extension Arms against Tyranny, la Suède étant l’un des pays les plus intéressants à jouer de ce DLC.
Captures d’écran 9 à 12
L’année 1942 débute de manière moyenne. Une bonne chose est que les troupes de l’Axe ne progressent guère sur le front de l’est, notamment grâce à son homologue scandinave, qui fixe grandement leurs moyens en Norvège et en Suède, comme je l’avais déjà fait remarquer précédemment. Dans le sud, je parviens quand même à repousser l’ennemi et à dégager la grande ville de Göteborg, comme à réduire certaines poches et irrégularités du front. La progression dans cette région est réelle entre février et septembre et Oslo se rapproche, ce qui est assez encourageant. Dans le Nord, Trondheim est quelque peu relevée de sa pression quotidienne, même si les combats restent proches.
Toutefois, force est de constater que la percée n’intervient pas. En effet, les divisions ennemies se comptent par dizaines, avec blindés et troupes de montagne et les Alliés ne parviennent pas à mettre au point des attaques coordonnées. L’ordinateur reste sur ce point assez médiocre et n’appuie pas réellement mes offensives, ni ne débarque sur les arrières de l’ennemi. Cela m’étonne, car tranche terriblement avec bien d’autres parties où l’Italie et les Balkans sont investis dès 1942 et menacent le flanc sud de l’Axe.
Ici, on dirait qu’il n’est pas possible de le faire… Or, la marine suédoise, que j’ai négligée, est bien incapable de monter une opération de grand style toute seule. De plus, il faut parfois reprendre la main manuellement. Comme sur la capture n°11, où, dans le nord de la Norvège, je me rends compte que la possibilité d’isoler deux divisions ennemies est trop belle pour ne pas être tentée. Le système de fronts fonctionne globalement bien depuis le début du jeu, sans qu’on puisse totalement faire l’économie de descendre jusqu’au niveau des provinces pour se rendre compte de ce genre de possibilités.
Je passe rapidement sur les deux années suivantes, assez moroses. Quelques provinces sont bel et bien libérées, et la capitale de la Norvège se rapproche, mais l’Axe a aussi progressé dans la partie centrale du front. Finalement, la victoire viendra peut-être d’ailleurs. Ainsi, voyant que l’Allemagne ne parvient pas à l’emporter en URSS, le Danemark, protectorat depuis 1940, se rebelle, ce que permet le nouvel arbre de priorités. Peut-être est-ce une diversion utile pour mes propres affaires ?
On remarquera que je détiens près de 90 usines, un potentiel humain encore correct et de hauts niveaux de stabilité et de soutien à la guerre. Le pays choisi est vraiment intéressant à ce niveau-là.
Captures d’écrans 13 à 16
On peut quand même pester contre l’ordinateur. Se rebeller contre l’Allemagne sans avoir disposé de divisions en nombre suffisant le long de la frontière est assez ridicule. Le gros des troupes danoises regarde ainsi la frontière suédoise, d’où ne viendra aucune menace ! Encore une occasion ratée, à moins que les Américains, qui commencent à être présents, ne s’en mêlent. Je n’ai moi-même que peu de forces à envoyer sur place alors que les combats ont déjà débuté.
Ce que je regrettais plus haut est pourtant bien ce qui semble se produire. Le Danemark tient bon, et le Royaume-Uni a enfin lancé un beau débarquement dans le Nord de l’Allemagne, alors que l’URSS progresse rapidement le long des côtes de la Baltique. Nous sommes en avril 1945 et la fin semble proche. Paradoxalement, la Suède a été un des fronts principaux de cette guerre, mais aussi l’un des plus statiques, étrange situation. Les reliefs et forêts n’ont sans doute pas aidé, ainsi que la difficulté à ravitailler tant de soldats sur un si petit espace.
Pourtant la victoire ne viendra pas de là, même si le rôle joué est important : les troupes ennemies n’ayant pas été disponibles ailleurs. En effet, elles manquent alors que d’autres libérations du territoire interviennent. Le Nord de la France, la Belgique et les Pays-Bas sont libérés, l’Italie se coupe en deux et lutte en ce printemps décisif. Tout semble arriver d’un seul coup au printemps et à l’été 1945.
Je décide d’arrêter là la partie puisqu’il n’y a plus grand-chose d’intéressant à attendre. Le Reich s’écroule de toutes parts, même s’il occupe encore de vastes territoires. Certes, ce serait encore une question de mois et je pourrai réaliser la percée tant attendue, mais la lassitude me gagne.
Néanmoins, cette partie aura été assez stimulante. J’aurai réussi à tenir bon face à un ennemi largement supérieur, voire à le repousser, tout en continuant mon développement. Avec les priorités choisies peu à peu, j’ai aussi récupéré les régions de Narvik et les îles Aaland. Les réserves humaines commencent à manquer, mais l’industrie et la recherche technologique se portent bien, ainsi que l’expérience gagnée au cours des combats. Le nouvel arbre de priorités offre des possibilités intéressantes jusqu’à la fin du jeu et la Suède est un pays passionnant à jouer. N’hésitez pas à proposer vos propres expériences à la suite de celle-ci !
La première partie de cet article est par ici. La seconde partie de cet AAR est par là. Pour plus d’informations sur Hearts of Iron IV: Arms Against Tyranny, voyez cette page sur Steam. Ainsi que notre test puis ces présentations vidéos, et bien sûr les notes de développement sur le wiki officiel.








