Afin de décrire la nature de ce jeu, je vous invite à remonter le temps dans nos colonnes jusqu’en 2015. Cette année-là je publiais avec enthousiasme le test d’un wargame intitulé Germany at war – Barbarossa. Si l’on m’avait posé la question de l’inspiration ayant conduit à la création de Hex of Steel, voilà ce que j’aurais cité d’emblée. L’auteur quant à lui, ne connaissant pas ce titre, dit s’être inspiré de Panzer Corps / General. L’un et l’autre ont effectivement de fortes affinités avec ce qui nous occupe ici. Pour être complet, on pourrait ajouter un brin de Decisive Campaigns ou de Commander at War. Quel que soit le côté vers lequel on se tourne, les références sont assurément inspirantes mais le jeune français à l’origine de ce jeu (cf. notre interview) préfère pour sa part revendiquer un goût pour une certaine liberté de ton. Voyons comment tout cela se traduit à l’écran.
Hex of Steel, nouvelle désignation du jeu connu précédemment sous le titre d’Operation Citadel est ou plutôt était, à l’origine, un wargame casual de type opérationnel, légèrement mâtiné de stratégie. Le passé s’impose avec ce titre dont l’évolution quasi permanente pourrait rebuter, si le développeur ne s’arrangeait pas pour rendre les mises à jour quotidiennes (parfois davantage) transparentes à l’utilisateur. Fait marquant, son développement semble toujours se poursuivre, bien qu’il soit désormais sorti de sa phase Bêta depuis plusieurs mois.
Caractérisé principalement, outre son suivi exceptionnel, par une perméabilité assez rare aux modifications côté joueurs, Hex of Steel dénote quelque peu dans le paysage familier des wargames plus ou moins apparentés à la série Panzer General. Une série de jeux souvent considérée par les plus rigoureusement attachés aux simulations historiques, comme mineure ou plus prosaïquement, « casual ». Que le qualificatif au consonances péjoratives ne fasse pas fuir les puristes ! Si Hex of Steel fonde toute sa philosophie sur des bases simplissimes, par bien des aspects il se rapproche d’une simulation historique.
Du moins, cet attrait pour un certain réalisme représente clairement l’une des motivations de son créateur, ainsi qu’en atteste son désir de coller au plus près des caractéristiques techniques des modèles d’unités présents sur les cartes du jeu. Ayant pu consulter certains de ses échanges épistolaires avec un spécialiste de l’aviation, au sujet des possibilités tactiques d’appareils importants durant la Seconde Guerre Mondiale, je puis en témoigner.
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Pour plus d’informations sur Hex of Steel, anciennement Operation Citadel, voyez cette page sur Steam. Où une démo est aussi disponible. Puis encore la nouvelle chaîne YouTube du jeu. Ou encore pour les versions sur appareils mobiles, par ici sur l’App store, et par là sur Google Play.
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