Imperator Rome a reçu au début du mois un nouveau patch, le 1.4, baptisé Archimedes, du nom du savant grec bien connu, notamment des mathématiciens. En plus de corriger de nombreux bugs et de rééquilibrer plusieurs aspects du jeu, il apporte des nouveautés gratuites, surtout dans le domaine religieux. Notons qu’il s’accompagne en parallèle d’un petit DLC payant nommé Magna Graecia Content Pack.

Des ajouts essentiellement religieux

Les principaux ajouts sont essentiellement religieux. Les présages et cultes ont été revus. Les factions ont désormais un panthéon beaucoup plus conforme aux croyances de l’époque, peuvent jongler avec les différents dieux vénérés, interagir avec les cultes des populations minoritaires de sa puissance etc. Chaque présage est associé à un site religieux, dont la possession favorisera votre puissance, et à l’exposition de statues, de reliques religieuses qui renforcent sa puissance. C’est un nouvel élément à prendre en compte qui peut amener à s’emparer de certains lieux et objets de culte, nouveaux défis pour le joueur. Il est possible aussi de désacraliser ces lieux, peut-être ceux dont vous vous êtes emparés à la suite d’une guerre, pour ensuite renforcer les plus anciens ? À chaque joueur de voir. On s’y fait en tout cas très rapidement.

Cela concerne évidemment surtout les peuples polythéistes, mais les Hébreux ont leurs propres nouvelles mécaniques, comme l’exaltation de certains prophètes qui accordent des bonus. On passera sur cette vision totalement vidéoludique des prophètes bibliques (Moise, combien de % de bonus ?) pour se rappeler que c’est un jeu de fiction qui essaie de donner toujours plus de possibilités aux joueurs, généralement avec succès…

Aperçu des divinités et sites sacrés pour Carthage

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Désacraliser un site permet de récupérer ses objets sacrés, non sans conséquences.
Je place une statue dans un temple de Carthage, me donnant ainsi des bonus.

De multiples corrections

Inutile de lister tous les bugs corrigés et les paramètres rééquilibrés, ce catalogue serait trop long et fastidieux. En parcourant la liste des changements, je me suis rendu compte une nouvelle fois qu’ils touchaient tous les aspects du jeu et revoyaient à la hausse ou à la baisse de nombreuses valeurs, supprimaient des retours sur le bureau intempestifs et ainsi de suite. Le total est impressionnant et témoigne d’un vrai suivi. Le jeu me paraît plus stable qu’au début, toujours très fluide et joli. Je regrette juste qu’il y ait beaucoup trop de pop-ups, bien plus que dans les autres titres du studio. On passe son temps à cliquer pour résoudre des conflits politiques, commerciaux et autres. Certes, cela fait le sel du jeu, mais je trouve qu’il faudrait revoir certaines apparitions à la baisse car cela nuit au plaisir de jeu.

La Grande Grèce

L’expression « Grande Grèce » désigne ces citées créées hors de Grèce par des colons partis pour de nombreuses raisons : guerres civiles, manque de terres, quête de ressources comme l’étain par exemple. Or, la voici mise à l’honneur avec un Content Pack vendu au prix de huit euros, ce qui est assez cher car ce n’est pas une extension majeure. En effet, pour ce prix élevé (songez à tous les jeux complets moins chers sur les plate-formes) vous n’aurez droit « qu’à » de nouvelles missions pour Syracuse, Sparte et Athènes, des illustrations et musiques supplémentaires et des ajouts religieux.

Notons surtout la possibilité de décréter l’apothéose de certains personnages et leur vouer un culte, qui peut donner des ajouts de gouvernement. C’est ce qui arriva à Jules César, le « divin Jules » et à certains empereurs…. Romains. Donc pas Grecs, et Sparte et Athènes ne sont pas situées en « Grande Grèce » ! Je suis peut-être trop critique, mais pourquoi appeler ce pack « Magna Graecia » si l’essentiel de son contenu mis en avant dans les pages officielles ne concerne pas la Grande Grèce ?

Chacun jugera bon de l’acheter ou non et se rappellera qu’il y a tout de même d’autres ajouts, plus mineurs. Je vous renvoie aux différents liens ci-après concernant le jeu.

 

Pour plus d’informations sur Imperator – Rome – Magna Graecia, voyez cette fiche sur Steam. Concernant le jeu de base et ses patchs, voyez le wiki officiel pour les changelogs, puis  cette fiche chez l’éditeur ou celle-ci sur Steam, et notre test. Ou encore notre AAR Imperator – Rome : les premières décennies de jeu avec Rome.

Un site religieux se développe en même temps que son territoire.
Aperçu des missions carthaginoises, vraiment bien faites.
La Sicile en début de partie. Elle est divisée. En jouant Syracuse vous pouvez tenter de l’unifier.
Aperçu des missions de Syracuse. Gare à Rome et Carthage !
L’arbre des missions est touffu. A vos claviers et souris.