Avec ce quatrième opus, Paul Bruffell et HPS continuent à améliorer la série des « Aigles en marche ». Ils nous amènent à la bataille charnière entre l’apogée de l’Empire et le début de sa fin. Toutefois il s’avère difficile de parler de ce nouveau titre, tant est présent l’absence de changement majeur.

Ainsi, le joueur est placé à la tête de l’Armée. Il possède un nombre de points de commandement qui reflètent l’efficience de son état-major. Ces points vont servir à activer les unités, si commandées, qui pourront ainsi se déplacer, changer de formations ou encore se ravitailler, la liste n’est pas complète.

La carte est découpée en zones ou l’empilement est limité à trois unités, dont un général pour le terrain difficile. Le combat a lieu quand des unités ennemies occupent la même zone.

Le graphisme reste relativement soigné, les délimitations des zones plus propres, la grille hexagonale s’estompant au fur et à mesure des sorties.

Toutefois, j’ai bien vu des changements qui ont sérieusement retardé cet article. Le jeu s’est avéré injouable, d’une lenteur exaspérante, impossible de finir un tour. Ces problèmes récurrents s’étaient pourtant fortement atténués avec l’arrivée de mises à jour et les nouveaux titres.

 Marching Eagles: Borodino
Shervadino avec l’unité de génie de Murat qui permet de jeter un pont pour traverser la rivière. On constate le bug graphique avec la zone grisée ainsi que les restes hexagonaux de la zone sélectionnée.

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Pour plus d’informations sur Marching Eagles: Borodino, voyez cette page chez l’éditeur.

Points positifs et négatifs

  • Système maitrisé
  • Durée de jeu
  • Historicité
  • Version française absente
  • Ergonomie
  • Bugs
Notes
Multimédia
70 %
Interface
60 %
Gameplay
56 %
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marching-eagles-borodino-ou-lapproche-de-la-berezina<b>Multimédia</b> : peut-être la partie la plus stable.<br /> <b>Interface</b> : aucun changement notable.<br /> <b>Gameplay</b> : les faiblesses techniques accentuent l’impression morose.<br /><br /> Le bilan est mitigé. Si la durée de jeu est sympathique sans être trop courte, le blocage quasi immédiat de la situation est fort déplaisant. Il ne se passe rien. Alors, peut-être que ce rendu s’avère plus réaliste, la guerre n’est pas marrante, mais il sera un frein pour beaucoup et cela même chez les passionnés.