Comme nous l’avons fait pour Crusader Kings II, voici un classement pour vous permettre de vous orienter parmi les “meilleures” extensions d’Europa Universalis IV. Classement subjectif excluant les DLC mineurs et qui vous propose une vue utile pour découvrir, ou re-découvrir, ce vaste jeu selon les horizons qu’il vous ouvre. Suivez le guide !

Cinquième extension majeure du désormais conséquent Europa Universalis IV, Common Sense apporte une fois de plus son lot de nouveautés. Le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont nombreuses et qu’elles entendent refondre des pans entiers du jeu, comme la gestion des provinces. Par ailleurs, le tout parvient à rendre toujours plus attractif certains pays comme le Royaume-Uni, dont le fameux parlement est modélisé. De plus, schéma bien connu, l’extension s’accompagne d’ajouts gratuits via un patch. Passons donc à une revue de détail de tout ceci !

Même si la gestion de l’Amérique et de la colonisation avaient déjà été grandement améliorées par une précédente extension (Conquest of Paradise), les développeurs du jeu décident de remettre le couvert avec El Dorado. D’emblée, on peut dire que c’est loin d’être un doublon et que les améliorations apportées relancent l’intérêt de l’exploration maritime ainsi que rendent intéressant le jeu côté Aztèque, Maya ou encore Inca. A côté, un patch 1.10 apporte une noria de changements et corrections. Voyons cela.

Depuis le 5 avril dernier, les stratèges en herbe que nous sommes peuvent se réjouir de l’arrivée simultanée de la 8e extension du déjà très complet Europa Universalis IV et du patch 1.16. Au titre rappelant plus volontiers l’Antiquité, ce DLC est intitulé Mare Nostrum, soit le nom que les Romains donnaient à la Méditerranée. Il propose évidemment des ajouts liés aux questions navales du jeu, mais aussi des avancées sur la diplomatie et l’espionnage. Voyons ce qu’il en est, avant de parler des nouveautés gratuites, centrées sur les provinces.

Après avoir vu la semaine dernière la nouvelle gestion des colonies, revenons à présent sur les ajouts apportés dans le gameplay des peuples amérindiens. En effet, leurs retards technologiques et l’arrivée des européens empêchaient jusque-là dans la série d’envisager une partie viable avec eux. Qu’en est-il à présent ? C’est l’objet de ces lignes.

Disponible depuis le 16 novembre, Cradle of Civilization est la onzième extension majeure du prolifique Europa Universalis IV. Accompagnée d’un patch gratuit 1.23 « Persia » dont nous détaillerons les principaux ajouts dans un autre article, elle se penche surtout sur le Proche et le Moyen-Orient, dont beaucoup de mécaniques de jeu sont repensées, alors que de nouvelles sont introduites. Le jeu en vaut-il la chandelle ? C’est ce que nous allons voir !

Série plutôt bac à sable, Europa Universalis n’est pas connue pour l’excellence de son volet militaire, qui fait office de parent pauvre : le nombre d’unités est très limité, les rebelles gérés de manière peu réaliste, il faut souvent poursuivre un ennemi en fuite dans un jeu de chat et de la souris épuisant… Aussi est-ce avec grand intérêt que la parution de cette nouvelle extension au titre prometteur, The Art of War, est accueillie. Comme toujours depuis un certain temps, un patch gratuit l’accompagne. Voyons de quoi il retourne.

Un peu à la manière de Death or Dishonor pour Hearts of Iron IV, le dernier DLC payant d’importance de son camarade Europa Universalis IV est un « immersion pack », soit une extension mineure qui rajoute du contenu à un ou plusieurs pays en particulier. Cette fois-ci, c’est la Russie qui est à l’honneur, comme le rappelle le titre. Les tsars se considéraient en effet comme héritiers de l’Empire Byzantin, dont la capitale avait pris la relève de Rome en un certain sens, d’où le surnom de « troisième Rome » pour Moscou.

Les années et les extensions passent et, avec elles, Europa Universalis IV, tel un bon vin, se bonifie. Nous accueillons cette fois Mandate of Heaven, 10e DLC majeur pour le jeu. Ce « mandat du ciel » nous propose principalement des ajouts pour l’empire de Chine, mais aussi pour le Japon, à côté de nouveautés plus générales. Notons aussi l’arrivée du patch 1.20, dont nous avons parlé récemment. Pour ce qui est du reste, voyons cela dès à présent et je dissipe le suspens : nous sommes en présence d’un contenu de grande qualité et conséquent.

Nouvel Immersion pack sorti le 20 mars dernier, Rule Britannia reprend les paroles d’une célèbre chanson patriotique britannique de Thomas Arne… Que j’ai bien entendu réécoutée en écrivant ce test ! En effet, ce sont ces îles qui sont essentiellement mises à l’honneur dans ce contenu dont la sortie coïncide avec le patch gratuit 1.25, dont il sera question prochainement. La plus grande partie du nouveau contenu va donc se centrer autour de l’Angleterre, de l’Écosse et de l’Irlande, sans oublier quelques ajouts plus généraux. Voyons cela…

Venant avec le patch 1.28, Golden Century est le 3ème Immersion Pack que nous propose Paradox Interactive pour l’un de ses jeux phares, Europa Universalis IV. Relativement récent, ce type de DLC prévoit de se concentrer sur une région particulière afin d’en revoir les mécanismes et de proposer des ajouts propres à son histoire et sa culture. Cela avait par exemple été le cas avec la Russie et Third Rome, pour un résultat conséquent. Ces extensions sont d’un coût légèrement moindres (10 euros contre 20 habituellement) et se destinent avant tout aux joueurs intéressés par la zone concernée, ici principalement l’Espagne et ses voisins d’Afrique du Nord. Voyons donc ce que nous propose ce nouvel épisode d’une longue série de DLC pour le jeu.

Le temps passe et les extensions d’Europa Universalis IV se succèdent, s’attachant chacune à développer quelques points précis que le jeu de base avait laissés peu détaillés. Cette fois, Rights of Man, qui est la neuvième majeure du titre, souhaite revenir sur les personnalités des dirigeants et commandants et renforce l’intérêt des grandes puissances, tout en promettant d’autres ajouts. Notons aussi, selon un procédé devenu habituel, la sortie du patch 1.18 en même temps qu’elle, ainsi que de DLC mineurs avec des options graphiques dont je reparlerai plus bas. Voyons donc ce qu’on nous propose !

En cette fin d’année, le prolifique Europa Universalis IV nous revient, avec une extension au titre très évocateur : The Cossacks. Les cosaques, soit ! Fiers soldats de la steppe ukrainienne et russe, hommes libres et ombrageux, tiraillés entre Ottomans, Polonais et Russes… Alléchant programme. Sur le papier, on peut donc s’en réjouir, ils sont rarement évoqués hors de la fameuse série Cossacks, dans le registre elle des STR et qui reviendra d’ailleurs dans quelques mois sur nos écrans avec Cossacks 3. Voyons ce qu’il en est dans les faits avec cet add-on accompagné comme d’habitude d’un patch conséquent apportant son lot d’améliorations gratuites.

Juste avant la trêve estivale, Paradox Interactive nous propose de nous replonger dans Europa Universalis IV avec une mini-extension centrée sur les républiques, forme de gouvernement minoritaire à l’époque couverte par le jeu, mais permettant d’intéressantes parties. Attendons-nous donc à de nouvelles fonctionnalités pour jouer quelques états passionnants tels que Venise, Gênes ou La Hanse.

Quatorzième extension d’importance pour Europa Universalis IV, Dharma est disponible depuis le 6 septembre 2018, de même que le patch 1,26, lui gratuit, qui lui est lié. Après s’être intéressés à la Russie, au Japon, à la Chine et bien d’autres zones géographiques, les développeurs du jeu ont cette fois choisi de mettre l’accent sur l’Inde. On s’attend donc à une refonte des mécaniques des puissances indiennes, mais aussi de nouvelles possibilités plus générales qui profiteront aux autres États, selon une pratique qui est devenue la norme semble-t-il. Faisons donc une revue de détail des principaux ajouts de ce contenu qui, disons-le d’emblée, m’a laissé un peu plus sur ma faim que d’habitude.

« Ce sont des marchands » disait Pascal Paoli à propos des Britanniques… Désormais vous allez pouvoir vérifier la véracité de ses dires en termes de jeu, car Europa Universalis IV nous revient, avec une extension basée sur le commerce et les échanges marchands, là où la précédente (Conquest of Paradise) s’intéressait à l’Amérique et aux colonies. J’ai choisi cette fois de prendre la Castille (qui devient Espagne en cours de jeu) pour en découvrir les nouveautés.

Grande querelle médiévale de pouvoir s’il en est, l’affrontement entre le chef de l’Église catholique et le souverain du Saint Empire Romain Germanique joue à sa manière une forme de prolongation dans la nouvelle extension d’Europa Universalis IV. Disponible depuis le 9 juin et sobrement baptisée Emperor, elle est tout de même le seizième contenu majeur pour ce jeu. Elle s’accompagne d’un important patch 1.30 comme de contenus mineurs à part. La focale est cette fois mise sur l’Europe centrale ainsi que l’Italie et propose particulièrement de revoir les mécanismes de jeu du monde germanique comme de la papauté. L’idée est très bonne, ce sont deux régions particulièrement intéressantes à jouer. Il nous reste à voir à présent ce que cela signifie en termes de jeu.

Dix-septième contenu majeur du déjà très fourni Europa Universalis IV, le DLC Leviathan, dont le nom fait sans doute référence au livre majeur de Thomas Hobbes, est disponible depuis le 27 avril dernier. Il prévoit notamment de rajouter des mécanismes pour le développement des provinces, de revoir le monde colonial et ajoute certaines nouvelles possibilités dans d’autres domaines. Voir arriver une nouvelle extension d’un jeu majeur et excellent est toujours intéressant en soi, mais nous verrons qu’il s’agit peut-être, cette fois, du contenu de trop.

 

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Europa Universalis IV: Leviathan
  1. Chaque DLC est affiché avec le texte d’introduction du test écrit à l’époque de la sortie de ce DLC. J’aurais préféré un texte expliquant le choix de classement de ces DLC les uns par rapport aux autres. Contrairement à une lecture chronologique de tous ces tests, faite par un joueur de la première heure et voulant connaître à chaque nouvelle sortie d’un DLC s’il est fait pour lui ou pas, cette anthologie est plutôt dédiée à ceux qui comme moi découvrent le jeu aujourd’hui, et se demandent quels DLC ils doivent inclure dans leur achat initial.

  2. Ce dossier a beau dater de 2018 (avec mise à jour en 2019), il caracole encore en tête des articles les plus populaires et suscite toujours de l’intérêt visiblement.

  3. Jean-Baptiste, je viens seulement de réaliser que tu as testé tous les DLC et rédigé les articles correspondants. Quelle passion pour Europa Universalis IV, et quelle persévérance au fil des ans pour écrire les articles ! Chapeau et respect !

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Test de Hearts of Iron IV