Alors qu’on croyait que la Seconde Guerre mondiale se terminait en 1945, Matrix / Slitherine plonge ludiquement dans une réalité fictive et alternative, et nous prolonge le conflit jusqu’en 1947. Ce copieux et très original DLC est-il la Der des Ders dans cette série d’extensions ?

L’extension de trop ?

Depuis le début de la série Axis Operations, l’Histoire réelle a commencé à s’éloigner. Il faut dire qu’il est difficile de simuler une suite de victoires tout en accumulant les défaites historiques depuis fin 1942. Ainsi, pour le débarquement en Angleterre, on a eu droit à un subterfuge nous expliquant que notre victoire était isolée, et par manque de ravitaillement, le reflux s’imposait. De même gagner à Stalingrad nous amenait quand même à Koursk. Finalement, depuis quelques temps, les scénaristes ont craqué et sauté le pas pour rentrer complètement dans l’uchronie avec deux campagnes distinctes, une qui se veut historique et une autre qui prend en compte les victoires de l’Axe. Cette nouvelle extension est l’apothéose de cette politique.

Alors, (presque) tout est permis. En 1945, suite à un stratagème, voir l’épisode précédent, l’URSS a accepté un armistice et nous nous retrouvons en 1946 à envahir les États-Unis, comme au bon vieux temps de Panzer Général. Donc, récapitulons, comme nous ne sommes pas arrivés à traverser la Manche, il est impensable de traverser l’Atlantique. La solution, passer par l’autre côté, le Pacifique, qui rappelons-le, est le plus étendu de la planète avec près de 65 millions de kilomètres carrés de plus que l’Atlantique. D’accord, mais nous avons l’aide de l’Empire du Soleil Levant.

Donc après avoir paramétré notre avatar, récupéré nos unités et notre prestige de l’opus précédent, nous voilà prêt à débarquer sur la côte Ouest des États-Unis. Auparavant, il faudra moderniser et compléter les unités, et leur assigner les héros.

Dans mon cas, ayant choisi les profils « modernisation lente » et « rétrograde », je ne suis pas à la pointe de la technologie.

Panzer Corps 2: Axis Operations - 1946
1/ Notre avatar, je m’attends à beaucoup d’aviation et beaucoup de blindés. Pour l’aviation, la DCA s’avère redoutable et permet de gagner la maîtrise de l’air. Celle-ci permettra l’élimination de la menace blindée.
Panzer Corps 2: Axis Operations - 1946
2/ Un exemple de nouveauté, le bombardier stratégique Horten H.XVIII est plus cher mais occupe moins de « place ».
Panzer Corps 2: Axis Operations - 1946
3/ La guerre aéronavale avec un porte-avion japonais et sa flotte de soutien. Comme on peut le voir en haut à droite, il y a quatre « joueurs », les tours vont être long, même en activant l’accélération du jeu de l’IA.
Panzer Corps 2: Axis Operations - 1946
4/ Première d’une longue série, une explosion atomique due aux B-29 américains.

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Pour plus d’informations sur Panzer Corps 2 – Axis Operations 1946, voyez l’article The Insider 2 – Axis Operations 1946 puis cette page chez l’éditeur ou cette fiche sur Steam.

Points positifs et négatifs

  • Système maitrisé
  • Version française
  • Prix
  • Durée de la campagne
  • Historicité
Notes
Multimédia
75 %
Interface
72 %
Gameplay
66 %
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panzer-corps-2-axis-operations-1946-le-general-du-haut-chateau<b>Multimédia</b> : sans changement notable.<br /> <b>Interface</b> : sans changement.<br /> <b>Gameplay</b> : la campagne est amusante.<br /><br /> Fallait-il acheter le premier « Axis Operations » ? Maintenant, on est condamné à conclure la série avec un épisode fantasque qui se rapproche plus du Fantasy que du Panzer General.

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