Seconde partie de ce récit consacré à la récente démo de Panzer Battles, disponible depuis ce printemps, démo qui fait suite à Panzer Battles Normandy, paru lui il y a un an et demi. Et permet de facilement redécouvrir cette série en attendant Panzer Battles 3, qui devrait semble-t-il arriver pour sa part vers la fin 2018 ou le début 2019. En attendant, retournons sur ce scénario original présentant un duel de blindés entre français et allemands en mai 1940 tandis que les Alliés prenaient position en Belgique pour tenter de freiner l’offensive éclair du Troisième Reich. Une bataille où à cette époque les chars allemands n’avaient pas l’avantage face aux chars français.

La première tâche à accomplir dans le contexte de cette bataille, sachant qu’en début de partie l’essentiel de nos troupes a le statut “Fixed”, consiste à s’informer de l’heure à laquelle ces unités seront effectivement disponibles pour l’offensive. Comme pour toutes les actions nécessaires dans ce jeu, cette fonction s’accompagne d’un raccourcis clavier, ALT+J, nettement plus rapide que d’aller cliquer sur une icône perdue au milieu des soixante-dix autres sur la double barre de commande de l’interface. Comme le confirme la capture d’écran correspondante, la 4ème Panzerdivision sera disponible dès 13h00′, soit trente minutes -un tour- après le début de la partie, tandis que sur le flanc sud la 3ème Panzer se verra immobilisée jusqu’à 15h00′. Il faudra donc mettre à profit ces cent cinquante minutes pour découvrir au maximum le terrain et surtout, les positions défensives de l’ennemi.

Voyons un peu de quelles unités nous allons disposer et dans quelles conditions. Un rapide coup d’oeil sur les paramètres relatifs à notre partie nous informe, d’une part que la météo (ALT+W) clémente devrait le rester pour les prochaines 24h, avec une visibilité maximale de 12 hexagones.

Ce genre d’information s’avère primordial dans le cadre de l’utilisation d’unités aériennes, en reconnaissance ou appui au sol. D’autant plus lorsque comme ici, l’option avancée “Low visibility air effect” est activée ; elle subordonne les sorties aériennes à la météo courante, forçant les appareils à rester au sol en cas de mauvais temps.

L’écran de météo, très favorable aux assaillants.

Le raccourcis F4 affiche, avec un luxe de détails digne des meilleurs wargames sur table, l’intégralité des données afférentes à la bataille, notamment les restrictions éventuelles de mouvements en fonction de l’état du terrain. Avec des conditions météo notées comme étant actuellement “Normal”, tout va pour le mieux. Cela sera spécialement utile pour déplacer nos unités de reconnaissance à moto et par la suite, l’infanterie motorisée et ses Opel Blitz. Les Panzer quant à eux devraient, sans difficultés supplémentaires, se mouvoir en dehors des voies carrossables empruntées par les camions.

Les éléments de reconnaissance disponibles, en surbrillance grâce au raccourci R.

Notez qu’il est impératif de prendre connaissance des valeurs d’empilement maximales, en fonction des types d’unités et des modes de déplacement. Pour cela, un coup d’oeil rapide sur la barre d’information après un clic droit dessus, qui affichera un nombre correspondant à l’encombrement maxi autorisé. Une fois encore, la fenêtre Parameter Data viendra fournir tous les détails nécessaires à ce même sujet, avec les valeurs selon le type d’unité et le mode de déplacement : sur route, chemin ou tout terrain, etc.

Notez aussi que ces paramètres peuvent être modifiés selon le scénario ; il convient dons de prendre l’habitude de s’y référer systématiquement en cours de partie.

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7 Commentaires

  1. Merci pour cet article toujours aussi intéressant, il montre bien la complexité de ce jeu. J’apprécie les éclaircissements tactiques, qui permettront de l’aborder de manière plus sereine, car c’est tout de même un jeu très austère.

  2. Effectivement, on est loin du strass et des paillettes d’un Order of Battle ou d’un Steel Division. Comme la plupart des wargames classiques, je pense qu’il faut s’immerger dans le contexte et aborder un scénario de la même manière qu’une partie de jeu de rôles. C’est en tous cas mon approche avec ce type de jeux et ça fonctionne très bien, au moins pour moi. Ça permet très aisément de faire abstraction de l’aridité graphique et d’éventuelles carences ergonomiques, même si je précise qu’ici, avec cette série, je n’ai personnellement pas la sensation de jouer avec une antiquité ;)

  3. Austère austère vous avez dit austère !

    Non je ne crois pas en fait.

    De deux choses l’une
    vous avez envie de vous éclater rapidement sur un jeu fun, apparemment historique avec de beau graphisme et des batailles bouclé en 40 minutes achetez un jeu comme steel Division. Eclate garantie pendant quelques temps et forte chance d’addiction en multi mais jolie coquille vide et sans intérêt historique…

    Mais si vous avez envie de revivre de vrais situations historique avec les contraintes logistique, météorologique, d’armement; Essayez PB. Passé la prise en main et l’apprentissage via le manuel, l’austérité bien que réelle, s’oublie pour laisser place tour après tour à de vrais challenges tactiques et opérationnels aux scénarios multiples et intéressants. La seule vrai condition est d’être intéressé par l’histoire militaire et la période

  4. On peut quand même ajouter un jeu intermédiaire entre Steel Division et Panzer Battle il s’agit de Tank Wafare de la société graviteam dont j’ai les deux premiers.

    Le nouveau DLC pour Tunisia est ici https://www.wargamer.fr/longstop-hill-premier-dlc-pour-tank-warfare-tunisia-1943/

    Ce jeu en mode bataille pourrait ressembler à Combat Mission (avec moins de micro management nécessaire) et en mode carte opérationnelle avec zone ce rapprocher d’un jeu sur carte tel que PB mais sans les hexagones. la prise en main nécessite aussi de passer par le manuel est n’est pas très facile au début.

    Mais les combats sont très beau (superbe de nuit) et très vraisemblable. C’est du coup beaucoup moins austère que PB tout en restant très historique

    La difficulté est de s’y retrouver un peu dans le chaos de la bataille mais ce sont des batailles

  5. A noter tout de même que sans enlever les belles qualités déjà citer de Panzer Battle queiques éléments sont quand même agaçant dans ce jeu.

    1) Les centaines de tirs (clic) avec résultat “no effect” ou “one man” qu’on accumule et bien qu’assez réaliste rendent longue et répétitive les parties.
    2) Parfois les unités exsangues (moins de 10 hommes) qui fond bouchon malgré des attaques répétées

    Dans les deux cas la combinaison (regroupement de section de même régiment) et l’assaut bien utilisé peuvent réduire ces effets répétitifs mais pas tout le temps

    • C’est juste, particulièrement sur certaines batailles où les deux camps disposent d’une artillerie nombreuse. Ils deviennent assez pénibles, même si on peut considérer que ça participe d’un certain réalisme, c’est longuet. L’efficacité de ces tirs est également discutable, particulièrement sur les blindés, cas dans lequel cela me paraît minimisé.

      Pour les points de résistance mentionnés, c’est un problème récurrent également mais moins prégnant qu’il ne le fut il y a encore récemment, où une poignée de réfractaires semblaient en mesure de repousser tous les assauts. C’était d’ailleurs spécialement pathétique sur les premières versions de la série Squad Battles, où on avait parfois un commandant isolé tenant tête à une section d’assaut complète, avec son arme de poing je suppose… ;)

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