Si pour les européens « débarquement » ou « Jour J » sont associés à Normandie, outre-Atlantique, le choix est plus étoffé. La guerre avec l’Empire du soleil levant ayant été le théâtre de nombreux pataugeages plus ou moins sanglants. Pourtant, les simulations du conflit terrestre dans le Pacifique ne sont pas légions. On ne peut donc que saluer cette initiative qui va nous permettre de nous plonger dans la conquête ou défense de cinq iles : Tarawa, Saipan, Tinian, Peleliu et Iwo Jima.

Vue générale

Nouvelle déclinaison d’un système maintenant bien rodé, SGS Pacific D-Day n’apporte que peu de changements par rapport à ses prédécesseurs.

Le changement le plus visible est le changement de nom de la phase aérienne qui devient « bombardement aérien et naval ». En effet, la marine vient ajouter son grain de sel, ou plutôt ses gros obus, au soutien au sol. Sinon, les différentes phases, tirage de cartes, retour aérien, bombardement, mouvement terrestre, résolution des batailles et mouvement défensif aérien sont classiques de la série.

Le graphisme est toujours aussi plaisant, même si les objectifs gagneraient à être plus visible, surtout quand l’objectif se situe dans une zone et son nom dans la zone voisine. De même, les marqueurs d’occupation des tunnels et autres « forteresses » sont trop confidentiels.

SGS Pacific D-Day
Tarawa, pas beaucoup d’espace et des défenses statiques très gênantes.
SGS Pacific D-Day
Les pertes au débarquement sont très (trop !) élevées.
SGS Pacific D-Day
Régulièrement le moral japonais est stimulé, par contre, il semblerait que les officiers américains en soient incapables…
SGS Pacific D-Day
Heureusement que dans la réalité les tireurs isolés n’étaient pas aussi meurtriers, 16% de pertes sur une unité chaque tour !
SGS Pacific D-Day
Saipan, plus d’espace, mais avant il faut détruire le « mur du Pacifique ».

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Pour plus d’informations sur SGS Pacific D-Day, disponible depuis ce 28 avril, voyez cette fiche sur Steam ou cette page du site de la série SGS. A lire aussi en complément notre article SGS Pacific D-Day : débarquement à Saipan (1) (la seconde partie est ici). Pour aller plus loin par exemple sur le thème de la fameuse bataille d’Iwo Jima, voyez l’article Apocalypse sur l’île d’Iwo Jima (19 février – 24 mars 1945).

Points positifs et négatifs

  • Système maitrisé
  • Version française
  • Le Pacifique
  • Durée de jeu
  • Prix
  • Des imprécisions
  • Des longueurs
  • Le Pacifique
Notes
Multimédia
75 %
Interface
65 %
Gameplay
70 %
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sgs-pacific-d-day-la-normandie-dans-le-pacifique<b>Multimédia</b> : conforme à la série.<br /> <b>Interface</b> : aucun changement notable.<br /> <b>Gameplay</b> : moins amusant, mais qui a dit que la guerre l’était ?<br /><br /> Pour ceux qui aiment jouer en solitaire, ce nouvel opus est incontournable. Il le sera aussi pour les amateurs de la guerre dans le Pacifique. Toutefois, le théâtre d’opération nous rapproche plus de la guerre de tranchées que de la guerre de mouvement, ce qui déplaira à certains. C’est le prix de l’originalité.