Terminator Dark Fate – Defiance : AAR Dans les ruines d’Oklahoma

La partie décrite ici provient d’une escarmouche sur le mode domination, jouée côté Fondateurs. Ce court récit vous présentera différents concepts de ce jeu, qui se révèle plus malin qu’espéré. Le mode Domination consiste en un contrôle de territoire, plus précisément de cinq zones, pour lesquelles s’affrontent les deux camps. Appuyés par des renforts budgétaires réguliers, chacun choisit ses forces de départ puis gère à sa guise l’afflux de troupes pour le reste de la partie.

La carte choisie, Oklahoma City, se veut tout en longueur. Cela se traduit par une manoeuvrabilité moindre, compensée malgré tout par la présence de nombreux gratte-ciels et bâtiments imposants. Bien que rien n’empêche de se faufiler chez l’ennemi, le risque de perdre le point de contrôle le plus proche de sa zone de départ suite à un contournement reste faible et je pressens un gel rapide de la ligne de front.

Mon plan consiste à prendre rapidement les deux premiers secteurs, A et B, puis à défendre B avec les deux-tiers de mes forces pendant que le reste sera chargé de capturer le secteur central, C. Inutile pour l’instant de viser les deux dernières zones, D et E. Contrôler trois objectifs sur les cinq suffit et je préfère jauger de l’efficacité de l’IA avant de tenter toute action téméraire.

Images 1, 2 et 3

J’opte pour commencer pour l’acquisition de deux Strykers, un bon compromis entre vitesse, blindage et puissance de feu. Le premier équipé d’une mitrailleuse de calibre 0.50 et d’un blindage renforcé, le second d’un minigun. J’y joins dans chacun une escouade d’infanterie, qui servira essentiellement à prendre position dans les bâtiments.

La partie commence. Je fonce avec le premier Stryker, Exploit-1, vers l’objectif B et charge le second, Majeur-1, de faire un détour pour capturer le secteur A avant de remonter vers l’objectif C. À peine le temps de m’installer en B qu’un premier véhicule de transport blindé ennemi fonce vers moi puis ouvre le feu. Son attaque fait mouche et endommage le système de rechargement de Exploit-1, me contraignant à reculer à l’abri pour entamer des réparations.

Images 4, 5 et 6

Au même moment le premier chèque tombe. Je n’attends pas et investis sur le champ sur une première vague de renforts : Deux Strykers supplémentaires dont un avec canon plasma, un véhicule de ravitaillement simple, une escouade anti-char et une équipe de rangers.

Majeur-1 arrive enfin sur le point C. Pas de grille-pain en vue. À moins que… une araignée mécanique se faufile justement entre les structures ! Je me mets en position, prêt à l’accueillir comme il se doit… pour au final s’endommager mutuellement les systèmes de rechargement.

L’araignée réussira malgré tout à prendre l’ascendant et éliminer l’équipage avant de continuer sa course folle vers le sud, certainement pour tenter une capture du secteur A.

Images 7 à 10

Retour sur B où les renforts viennent d’arriver. Pas plus mal, car ça chauffe ! Au moins deux blindés ennemis rappliquent et réduisent illico un premier Stryker. Châssis et moteur à revoir, je fais vite marche arrière pour retaper l’engin. Vityaz-1, le second véhicule de renfort, n’aura pas eu cette chance, finissant peu après en Brasero. Le véhicule n’est pas perdu, une fois les flammes éteintes je pourrai essayer de le réparer mais le coup est dur. La légion tape fort… Aidé par Exploit-1 et l’infanterie, j’en viendrai cependant à bout, exception faite d’une escouade planquée dans un immeuble non loin.

Voyant l’araignée détaler vers l’objectif A, je lui prépare une petite attaque de flanc. Dès qu’elle passe l’ouverture, un déluge s’abattra sur elle, non sans recevoir de dégâts de sa part avant.

Nouvelle vague de renforts. Au fur et à mesure de la partie, l’équipement se débloque et je peux maintenant jeter mon dévolu sur un Bradley. Le modèle haut de gamme, avec missiles TOW, obus 25mm et mitrailleuse, ainsi qu’un Stryker chargé de compenser la perte sur C.

Images 11 à 14

Une seconde araignée apparaît dans mon champ de vision. Cette fois longeant l’autre côté du pont, pile dans la ligne de mire de mes nouvelles acquisitions. Mais alors que le Bradley attaque les légions retranchées, l’arachnoïde réussit à placer une attaque sur ce dernier avant de tirer sa révérence !

Moteur détruit, système de rechargement endommagé et un membre d’équipage mort. Plus de peur que de mal, le véhicule reste réparable et retrouve après trois coups de clés une nouvelle jeunesse, pendant que Exploit-1 fauche deux meutes de loups venues nous parasiter.

Alors que l’objectif B se sécurise peu à peu, je profite d’un moment de calme pour positionner l’escouade anti-char dans les étages d’un gratte-ciel en ruines. Légèrement en avant, elle me sera plus utile que sur l’objectif, ou siègent déjà de nombreux véhicules qui possèdent une plus grande portée de tir. Je fais de même en C avec une équipe de tireurs d’élite.

Images 15 à 19

Nouvelle vague d’investissement. Cette fois, honneur au Abrams. Mon adversaire fait de même, optant pour une plateforme d’appui-feu que je ne tarderai pas à réduire en miettes, tout comme la meute qui l’accompagne.

Les échanges de tirs redoublent d’intensité. Les robots de la Légion prennent place dans les bâtiments puis déversent des milliers de munitions sur mes troupes.

Je suis une fois de plus contraint de reculer en sécurité pour réparer les véhicules touchés, vidant ainsi mon stock de pièces. Puis j’écrase araignée sur araignée, chasse les meutes mécanisées, repousse les nuées de drones et d’humanoïdes… je tiens bon en B comme en C.

Profitant d’un nouveau moment de calme, je me rends compte que l’escouade anti-char a épuisé son stock, maigre, de missiles ATGM. Le camion posté en bas par prévention, l’aller-retour pour le ravitaillement relève d’une simple formalité.

Images 20 à 25

La Légion revient plus énervée que jamais. Troquant cette fois les robots animaliers pour du plus lourd, elle m’attaque cette fois avec des chars. Difficile de les toucher avec le canon d’artillerie fraîchement acquis, les blindés se faufilent dans les ruelles pour me complexifier la tâche et profitent de ce temps à couvert pour punir les strykers en C.

Mon exposition en B me coûtera cher, avec un Stryker en feu et l’équipage obligé de s’en extraire.

Nous arrivons en milieu de partie et s’ouvre à moi l’accès au HEMTT de ravitaillement. Contrairement au camion précédent celui-ci se déploie, permettant de ravitailler toute unité, véhicule compris, qui se place dans son rayon d’action.

Images 26 à 32

Une fois le secteur sécurisé, une escouade d’ingénieurs commence à miner la ruelle mais ne pourra guère plus puisqu’une nouvelle vague ennemie approche. Deux araignées, un véhicule de transport de troupes, un tank. Les dégâts sont considérables et je ne peux contenir leur avancée vers la zone C.

Coup de chance, l’artillerie use l’ennemi. Moment de malchance, elle se trouve à court de munitions. Vite, le camion de ravitaillement !

Les secondes perdus à gérer la logistique s’agrémentent du doux son des mines, explosant le canon ennemi. Aidé par ces dernières, un Abrams arrivé sur le secteur finit de le nettoyer et je peux enfin souffler.

Images 33 à 42

Nouvel assaut sur B, repoussé au prix d’un Bradley qui n’avait plus de missiles. Les munitions précieuses se raréfiaient et je n’avais pas les moyens d’investir dans un HEMTT supplémentaire.

Enfin… j’ai plutôt cédé à un caprice d’enfant. Un Black Hawk !

Pas de sentiment de culpabilité, la Légion a fait de même et arrose copieusement mes positions avec son aéronef. La fin de partie est proche, pourquoi ne pas la finir par un duel aérien ?

Mon premier essai sera infructueux, l’aéronef ennemi ayant lâché des leurres. Mais je l’observe maintenant en vol stationnaire, embrasé et violemment écrasé contre la route en contrebas.

Les Fondateurs ont repoussé La Légion, pour cette fois. Mais ils reviendront encore, toujours plus forts et mieux programmés. Nous devons convaincre les rebelles du mouvement de nous aider dans notre combat.