Dernier-né des Total War, Thrones of Britannia, disponible depuis le 3 mai, revient sur une période très importante de l’histoire des îles Britanniques mais également très confuse. Nous nous situons à la fin du Xe siècle… L’époque romaine n’est plus, et ce qui constitue aujourd’hui le Royaume-Uni est divisé en de multiples entités appartenant à différent peuples. Les Angles et les Saxons se sont emparés d’une partie de l’Angleterre actuelle, les descendants des Celtes résistent encore et les Vikings venus du Nord ravagent les côtes et essaient de s’installer de manière plus ou moins durable. Voyons comment ce terrain de jeu a été modélisé et attachons-nous à décrire l’évolution du jeu depuis sa sortie, car de nombreux patchs sont venus le bonifier.

Des mécaniques bien huilées

Qu’on se le dise dès à présent : le jeu est loin de révolutionner la série. S’il y a quelques nouveautés bienvenues, pour le reste nous sommes dans un Total War qui reprend l’essentiel des mécaniques des épisodes précédents. A savoir qu’une partie se déroule en plusieurs phases. Tout d’abord celle au tour par tour sur la carte stratégique. C’est là que l’on gère ses provinces, qu’on y construit des bâtiments permettant d’améliorer ses revenus, sa stabilité ou encore de recruter et d’améliorer les troupes. Différents onglets permettent d’engager des pourparlers diplomatiques avec les autres factions, de jeter un œil sur sa dynastie, son économie ou encore d’obtenir différents conseils.

L’autre phase, les batailles, se déroule en temps réel. S’il est toujours possible de laisser l’ordinateur gérer automatiquement les affrontements, on peut aussi prendre le commandement soi-même et voir au plus près les déplacements et actions de ses unités. Raccourcis et angles de caméra différents permettent d’avoir une bonne vision du champ de bataille, de regrouper ses formations (par exemple la cavalerie, ou les archers) et de leur donner des ordres spécifiques.

Le tout dans un environnement graphique un peu ancien désormais, il faut bien l’avouer. Les textures ne sont pas des plus fines et l’environnement manque singulièrement de vie. Néanmoins, cela ravira les configurations les moins récentes, et c’est peut-être le prix à payer pour permettre d’afficher de manière fluide à l’écran un grand nombre de soldats, sur lesquels nous reviendrons. On oublie de toute façon assez vite ce point un peu négatif, pris par sa partie.

 

 

La charge des fiers guerriers de Mercie. Le niveau de zoom reste impressionnant.

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Liens utiles : fiche sur Steam ; site officiel.

Vu les différents patchs importants parus ou en cours d’élaboration, référez-vous si besoin aux pages dédiées aux mises à jour du jeu sur le blog officiel pour prendre toute la mesure des changements opérés depuis la sortie de Throne of Britannia.

Pour aller plus loin sur sur ce thème voyez dans notre rubrique Livres la synthèse sur l’Écosse et celle sur l’Irlande, ou encore celle sur l’Angleterre.

Points positifs

  • Une époque peu traitée en jeu vidéo.
  • Des mécaniques bien huilées et solides.
  • Beaucoup de factions jouables.
  • Un suivi important, mais il faut attendre les patchs.

Points négatifs

  • Un moteur à la traîne.
  • Des factions moins différentes que dans d’autres épisodes.
  • Une simplification de certaines mécaniques (gestion des villes…).
Notes
Multimédia
70 %
Interface
80 %
Gameplay
80 %
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total-war-thrones-of-britannia-dans-le-chaos-des-iles-britanniquesLa volonté manifeste est d'augmenter la profondeur du jeu, avec succès à mon sens. L'épisode est loin d'être mauvais. Une partie avec le puissant Wessex ressemble finalement assez peu à la lutte d'un petit clan irlandais pour sa survie, ni à une campagne à la tête de Vikings de la région de Dublin, coincés entre l'île de Man et la côte d'Erin la verte. Le contexte de jeu est assez original pour nous tenir en haleine et les différentes patchs assurent le suivi du titre. Celui-ci mérite qu'on y attarde. Cela sera illustré par des récits de partie à l'avenir.