Après un début de partie assez prometteur et la stabilisation d’une situation qui paraissait compromise, le mitan du siècle est abordé avec plus de sérénité. Mes objectifs principaux des années à venir seront de rétablir la souveraineté ottomane en Afrique du Nord comme dans la péninsule arabique, avant, peut-être, de nouvelles expansions, si les puissances européennes m’en laissent la possibilité.
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Ma première cible est à nouveau l’Égypte, fragilisée par la dernière guerre et ma reprise du Levant. L’armée du khédive n’est pas en mesure de s’opposer à mes forces, d’autant que la Tripolitaine est un fantoche turc, ce qui divise encore plus les troupes adverses. Au printemps 1854, presque tout le pays est occupé sans grandes difficultés. Ma progression a été rapide et facile, là où la première guerre s’était avérée plus complexe, l’équilibre des forces ayant été plus grand.
La paix signée est léonine. Je récupère une grande partie de la terre des pharaons et me réinstalle fermement entre Machrek et Maghreb. Ces avancées territoriales ne permettent certes pas de gagner les provinces les plus riches du jeu, mais la fertile vallée du Nil avec ses plantations de coton et d’opium est assez stratégique. Je peux aussi y construire le prestigieux canal de Suez. Il me serait autrement plus difficile de reconquérir la Hongrie ou le Caucase, la Russie et l’Autriche constituant des adversaires bien plus redoutables. De plus, ces transformations touchent aussi la bureaucratie et l’économie.
Avec le temps, les malus de « l’homme malade de l’Europe » disparaissent en effet peu à peu et je parviens à voter des lois qui améliorent les rentrées fiscales, la conscription et me permettent d’envisager un futur plus radieux. En 1862, la Turquie ottomane est redevenue un acteur de premier plan. J’ai maintenu mes possessions européennes sans susciter l’envie de Vienne ou de Saint-Pétersbourg, qui n’est pas non plus intervenue dans le Caucase jusqu’alors. Ainsi, mes objectifs ont été en partie réalisés, même s’il reste de nombreux émirats et sultanats d’Arabie qui échappent à ma férule.
D’ailleurs, la Tripolitaine s’est aussi affranchie de ma tutelle à un moment, sans que j’aie eu de signe avant-coureur ni même de notification. Le jeu peut encore progresser sur ce point… Il faudra aussi s’occuper de cette terre rebelle plus tard.

Pour plus d’informations sur Victoria 3 voyez notre test, cette page sur Steam et le site officiel. Puis les notes de développement sur le wiki officiel. La première partie de cet AAR est ici.

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Pour l’heure, cette assise territoriale retrouvée, l’Empire peut également s’intéresser à des terres plus lointaines. Des changements de lois lui permettent de se lancer dans la colonisation la même année (1862). Les puissances européennes, hormis le Royaume-Uni et la Russie, sont encore à la traîne en la matière dans cette partie et j’en profite pour lancer des expéditions au Congo et dans le sud de l’Afrique.
Ces premières expériences sont encore très lentes, notamment car les malus y sont trop grands, du fait de retards technologiques (je ne sais pas encore lutter contre le paludisme). Heureusement, dans la décennie suivante, je peux aussi m’emparer de terres en Océanie où j’ai déclaré un intérêt. Ces îles sont plus facilement conquises et donneront par la suite d’intéressantes ressources (teinture, caoutchouc…). On aurait aimé qu’une prise en compte de la puissance navale soit implémentée dans le jeu toutefois, comme à la fin de Victoria II, car voir des colonisateurs turcs en Australie ou en Papouasie est un peu baroque. Une forme de portée coloniale depuis certaines bases assez développées devrait pouvoir s’envisager par la suite. Pour le moment, je profite de cette permissivité pour m’étendre sans difficultés !

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Parallèlement, en métropole, je peux enfin réformer l’archaïque système de levées de troupes et j’active l’institution d’affaires intérieures, avec la mise en place d’une garde nationale, qui me fournira d’utiles compléments à mes unités d’active. Ces modifications de l’appareil militaire m’autorisent à envisager de nouvelles conquêtes en Arabie.
L’émirat de Hail et le Hedjaz succombent au cours de la décennie 1860, souvent avant même le début de la guerre. Ces cessions permettent d’éviter de coûteux combats et interviennent encore assez régulièrement dans les parties. Ne reste que l’extrême sud du second qui échappe encore à ma domination. En effet, trop de conquêtes augmentent votre infamie. Passé une certaine valeur (100), vous devenez un paria attaqué de tous… Hélas, quand je tente de m’emparer du territoire en 1873, j’attire sur moi les foudres de la Russie.
Pour la deuxième fois depuis 1836, une grande puissance européenne décide de me barrer la route. Sur le papier, ses forces sont supérieures aux miennes et la Russie, ennemi ancestral des Ottomans, a de nombreuses colonies en Afrique, qui peuvent constituer un front supplémentaire. Heureusement pour moi, pas de défaite-éclair. Saint-Petersbourg ne mobilise pas toutes ses troupes. Les forces russes sont envoyées en Arabie soutenir le Hedjaz et laissent le Caucase presque découvert. Même avec des forces assez limitées, je peux progresser en direction de la Caspienne et du Nord.
C’est souvent le cas pour le moment, ce qui n’est pas très réaliste. On voit mal comment des dizaines de bataillons pourraient s’entasser dans des régions désertiques et sur un front très étroit…
A suivre…
Ndlr : les patchs sont selon les cas un aspect important de l’évolution du jeu, d’autant plus pour un jeu d’une telle ampleur et profondeur. Au moins une mise à jour importante est attendue prochainement, voyez la feuille de route des futurs updates du jeu dans cette brève.








