En chantier depuis début 2011, le nouveau wargame de 2by3 Games vient de sortir. Gary Grigsby’s War in the West est le pendant du précédent War in the East (voir notre test), simulant donc au travers de trois campagnes et sept scénarios (ex : opération Avalanche, Cobra, Husky, Market-Garden, ou encore la bataille des Ardennes) les combats en Europe de l’ouest entre 1943 et 1945. Cette modélisation précise et rigoureuse du conflit prend en compte de nombreux aspects (logistique, météo, guerre aérienne, etc.) et pour aider le joueur à bien assimiler les mécanismes il y a en prime cinq tutoriels en vidéos et un player handbook. A noter pour les collectionneurs et amateurs de beaux livres de règles que la version en boîte du jeu est accompagnée d’un manuel de 300 pages (le tout en couleurs et avec une couverture cartonnée).
Pour plus d’informations voyez le détail des améliorations du moteur de jeu sur la fiche du jeu chez Matrix ainsi qu’en complètement ce récent interview sur The Wargamer. Vous trouverez aussi en guise de préview dans le forum de Matrix un récit de partie réalisé à partir de la campagne de 1944, jouée coté Alliés.
Niveau vidéos, voici d’une part une introduction réalisée à partir d’images d’archives et d’autre part rendez-vous sur la chaine YouTube de Matrix où vous trouverez différentes présentations du gameplay (dont je vous met en exemple ci-après celle concernant un parachutage soutenant un débarquement en Afrique du nord). Pour une plus longue présentation du jeu reportez-vous à la chaine Twitch de Slitherine, où vous trouverez sur cette page une présentation vidéo durant un peu plus d’une heure.
Enfin sachez que Gary Grigsby’s War in the West est aussi disponible dans notre boutique partenaire.
Et voici que le monster games devient bicéphale !!!
Gary Grigsby marque une nouvelle fois l’histoire du Wargame…
Je n’ose imaginer War in the East 2 et la liaison entre les deux !
Surtout si c’est relié à WitPAE…dans les testaments il faudra prévoir à qui on lègue la partie de War in the World …. en cours
Oui, achetez et consommez braves gens !
Oui, on aime bien ça.
On peut toujours critiquer le marketing agressif et les jeux merdiques mais 2by3 ne mérite pas ce cynisme…
Évidemment, il n’est pas donné mais si tu aimes les wargames profonds qui pourront tenir la route dans des années, il n’y a pas à hésiter. War in the Pacific est toujours pratiqué aujourd’hui et il n’a pas d’équivalent. War in the West a des chances d’avoir un destin équivalent.
si l’IA est aussi mauvaise que dans WitpAE et surtout WITE …. le soucis chez TOUS les jeux de matrix (j’inclue ageod) c’est la pauvrete ridicule de l’IA DONC il faut jouer ONLY a deux sinon, aucun interet
Le mode PBEM est certainement la meilleure solution pour tous les joueurs expérimentés. Comme d’habitude l’IA, quel que soit son niveau dans WitW, c’est pratique pour découvrir les règles, s’entrainer, essayer un scénario, …
Je fais aussi partie des “braves gens”. Ce n’est pas du cynisme, mais un constat : les parutions de plus en plus de jeux (informatiques ou sur papier) peuvent nous entraîner dans une spirale de joueur-consommateur. Matrix est devenue une machine à fric du wargame informatique comme Steam le devient dans son créneau. C’est l’époque qui le veut. Mais on prend l’habitude d’enfiler les jeux comme on mange des hamburgers.
A 30€ je l’aurai bien pris, mais 76€!!!!
Je ne suis pas un spécialiste du stratégique-opérationnel mais oui 76€ pour un jeu sur lequel on n’aura du mal à finir les parties c’est cher.
Cependant on ne peut pas nier le véritable travail de fourmis concernant l’historicité de ce jeu et la petite niche des acheteurs potentiel.
Cela fait forcément que le prix est haut et avec un prix à 30€ cela n’aurait pas fait beaucoup plus d’acheteur en fait.
Après on peut comparer avec l’existant.
Côté PC existe t’il des titres un peu équivalent ou plus léger ?
Operational art of war ?
Decisive campaign ?
Côté Pion carton
Les prix sont sensiblement identique mais avec l’inconvénient à cette échelle du temps de setup et rangement sans compter la simplification nécessaire pour la fluidité des jeux.
En gros à cette échelle ont est confronté à deux choix.
Le jeu carton aussi cher long à jouer, très long à ressortir mais qui laisse toujours le goût d’y revenir de l’inachevé en même temps que du réel (chef d’état major devant sa carte…)
Le jeu PC disponible immédiatement, aussi long à jouer car bien plus précis et complexe dans les variables prisent en compte, facile à ressortir, mais qu’on ne ressort finalement que rarement soit par sensation de frustration déjà ressentie devant la difficulté du monstre soit après un temps infini passé devant l’écran pour terminer une partie qui finalement laisse un vide sans souvenir propre à son aspect virtuel