Battlefleet Gothic – Armada II : l’insombrable Tytanide

L’invasion des Tyranides venait de commencer. L’attaque surprise de l’avant-garde alien avait précédemment réduit à néant le vaisseau de l’amiral Spire et son escorte, mais ce dernier était parvenu à s’échapper. Avant que l’Esprit-Ruche puisse commencer à dévorer les systèmes du secteur Bellis Corona, il lui fallait focaliser son attention sur un problème imprévu. Des Magos de l’Adeptus Mechanicus avaient localisé un Tytanide, croisant tranquillement dans les planétoïdes isolés de la Fosse de Menshiro.

 

Les humains projetaient de disséquer l’ancienne bête. L’Esprit-Ruche se délectait d’avance à l’idée de faire faire un peu d’exercice à son titan comme d’éliminer ces gêneurs ne réalisant pas la menace… Toutefois il ne fallait pas négliger la combativité parfois surprenante des humains, et trois flottilles furent envoyées protéger le Titan tyranide.

Ces créatures gigantesques ont beau être très résistantes, sous les coups répétés des navires impériaux leur carapace pouvait finir par céder. L’Esprit-Ruche n’avait rien contre les sacrifices, mais quand même, on ne sacrifie pas à la légère un Titan au début d’un festin cosmique.

Seules deux des flottilles arrivèrent à temps pour rejoindre le Titan, et ainsi prendre à revers ses assaillants. La troisième, nouvellement créée ne comptait de toutes façons qu’un seul vaisseau. Il fallait justement nettoyer la Fosse de Menshiro pour y implanter un nid où couveraient les futurs navires que la récolte de Biomasse allait permettre de produire. Heureusement, mis à part les Magos de l’Imperium, ce système était quasi dépeuplé, ne comportant que des avant-postes humains. Il n’y avait d’ailleurs pas de planète digne de ce nom dans cette partie de Bellis Corona.

Dans cette seconde bataille imposée par la campagne, je n’ai pas encore pu développer mes flottes mais le jeu me permet toutefois de diriger une des unités les plus puissantes. Qui malgré sa puissance comme vous allez le voir est dans une situation en fait périlleuse.

Les Tyranides manoeuvrent assez lentement, sauf capacités spéciales utilisables ponctuellement, et n’ont pas vraiment d’attaques efficaces à longue portée. Les vaisseaux de l’Empire eux sont plutôt rapides, pour la plupart, et tirent très bien de loin. De plus, dans ce scénario, je n’ai plus l’avantage du nombre. Mais je vais avoir celui, au début du moins, d’une bonne position, pour prendre en pince la première vague impériale. Première, oui, car les humains vont recevoir des renforts au fil de la bataille qui va donc être plus rude que je ne le pensais initialement.

Cette seconde bataille est un bon moyen pour s’entraîner à la bonne utilisation des armements et surtout à bien maîtriser le difficile timing indispensable pour enchaîner les meilleurs coups aux meilleurs moments. A ce sujet, ajoutons que sans utiliser beaucoup la pause, pour ajuster les nombreux tirs et mouvements, les actions les plus belles sont encore plus difficiles à synchroniser.

Passons au déroulement de cette jolie bataille qui va s’avérer très tactique.

 

Pour plus d’informations sur Battlefleet Gothic : Armada 2, pour lequel un premier patch assez important doit arriver prochainement, voyez cette fiche sur Steam et le site officiel.

1/ Vue d’une partie de la carte stratégique. Le petit système solaire dit la Fosse de Menshiro est idéal pour servir de berceau à mes futures flottes aliens. Il n’y a pas de planètes à conquérir, donc à dévorer, mais les bancs de krills plasmiques qui y dérivent sont une ressource utile en Biomasse.
2/ Lancement de la mission spéciale. J’envoie trois flottilles, pour une valeur de 601 points de commandement. La limite de ce scénario étant fixée à 600, ma nouvelle troisième flottille, un unique croiseur pour l’instant, ne se joindra pas à la bataille. Le Magos Tellemark a de la chance !
3/ Le cri psychique est une redoutable arme pour démoraliser les équipages ennemis.
4/ Le canon à bave est utile pour affaiblir un ou plusieurs vaisseaux avant de les croquer !
5/ En plus des deux attaques spéciales, le Titan peut lancer deux types de « chasseurs », d’une part un essaim pour se défendre des chasseurs et torpilles adverses, d’autre part un essaim pour attaquer directement un vaisseau adverse. Cela en plus de sa capacité d’abordage, soit l’envoi de « nacelles » bourrées de mortels soldats tyranides.
6/ Mes deux flottilles de secours commencent à l’autre bout de la carte, il faut que mon Titan tienne le temps que ces vaisseaux arrivent, Je vais devoir utiliser au mieux leur capacité de courtes mais fortes accélérations. Les impériaux commencent eux au milieu de la carte, soit à mi-chemin.
7/ Je choisis d’envoyer mon titan dans un nuage d’astéroïdes voisin, non pas pour le dissimuler, il est toujours visible, mais en espérant que les rochers gênent les tirs des frégates impériales qui arrivent déjà. Je ne pense pas que cela ai beaucoup aidé mais je n’avais guère d’endroits où aller.
8/ Un de mes croiseurs légers se téléporte quasi au milieu de la carte, et identifie un grand croiseur ennemi, le plus puissant vaisseau ennemi dans cette partie.
9/ Bien positionné, mon titan lance son hurlement psychique alors que les escorteurs impériaux, frégates et / ou destroyers, se sont tous un peu trop approchés.
10/ L’effet du cri panique les équipages, créant des mutineries en cascade.
11/ Le rugissement du titan déchire le vide spatial comme la trame de la réalité !
12/ Étrangement le moral des équipages humains est toujours au beau fixe, mais par contre les boucliers de tous les vaisseaux touchés sont à zéro.
13/ Vue sans l’interface, mis à part le rayon de détection de ma bio-sonde qui ne veut pas se masquer (un patch corrigera probablement ce défaut mineur).
14/ Idem mais sous un autre angle. Une escadrille de chasseurs impériaux attaque mon titan, qu’un essaim d’intercepteurs va tenter de protéger. Les arrière-plans très beaux mais denses visuellement gênent parfois la vue du joueur.
15/ A table ! Les nombreux tirs des petits vaisseaux impériaux énervent mon titan, mais lui ouvre l’appétit !
16/ Il riposte en crachant un nuage de bave corrosive qui va déclencher des incendies sur les cibles touchées.
17/ Le Grand croiseur ennemi tente de fuir ! Le premier de mes deux croiseurs légers arrive dans la mêlée devant le titan.
18/ Il va utiliser son attaque spéciale (limitée à trois charges) consistant à lancer des volées d’aiguilles.
19/ Deux vaisseaux impériaux explosent sur le coup ! Mon croiseur léger amorce aussitôt une poussée pour rattraper le Grand croiseur ennemi.
20/ Cette accélération brutale mais courte (la poussée dure 2 secondes) permet à mon croiseur léger de se positionner pour lancer une salve de bio-torpilles.
21/ Emporté dans sa course mon croiseur léger heurte violemment l’avant du grand croiseur impérial, et est endomamgé par le choc.
22/ Deux frégates de l’Adeptus Mechanicus viennent de surgir au centre droit de la carte. J’ai un peu de temps avant qu’elles arrivent à portée.
23/ La collision semble avoir stoppé le Grand croiseur. Mon second croiseur léger arrive juste à portée pour lancer sa tentacule-grappin.
24/ Le Grand croiseur impérial est tiré vers l’arrière, juste avant l’impact des quatre bio-torpilles lancées quelques secondes auparavant par mon premier croiseur léger. A un instant près, je rate la synchronisation de cette salve.
25/ Mon second croiseur léger tire aussi avec son canon à bave caustique. Le Grand croiseur impérial a été tracté dans l’axe du titan… Il me faut le clouer, l’empêcher d’enclencher la poussée de ses moteurs pour échapper au titan.
26/ Le tir de bave touche de plein fouet le croiseur impérial ! Mais…
27/ Derrière mon second croiseur léger une frégate tyranide lance deux torpilles.
28/ Mon premier croiseur léger est blessé par le nuage acide tiré par mon second croiseur léger. Il se téléporte à l’abri, mais trop tard. Nouvelle mauvaise coordination de ma part, à quelques secondes près.
29/ Mon second croiseur léger lance un abordage sur le grand navire impérial, en feu (quatre incendies là, les quatre barres blanches encadrées de rouge) qui résiste bien. Il ne faut pas le laisser s’enfuir.
30/ Mon titan, qui se rapproche lentement, lance aussi un abordage du Grand croiseur. Qui lui lance une escadrille de chasseurs.
31/ Des deux bio-torpilles tirées peu avant, une touche l’arrière de plein fouet, l’autre frôle la coque du Grand croiseur ennemi.
32/ Une frégate impériale endommagée explose au contact du titan. Le Grand croiseur a perdu ses moteurs suite aux abordages !
33/ Quasi immobilisé, le Grand croiseur ennemi ne peut plus échapper au titan, qui très énervé lui crache dessus !
34/ Mon titan saigne, on voit la carapace endommagée, mais se réjouit de pouvoir croquer un tel met de choix !
35/ Sans les manoeuvres précédentes assez compliquées et risquées, je n’aurais probablement pas pu rattraper ce redoutable navire.
36/ Nouvelle délicate volée d’aiguilles lancée alors que mon croiseur léger s’est positionné juste devant les deux vaisseaux arrivant en renforts.
37/ Les aiguilles détruisent deux escorteurs impériaux déjà endommagés mais égratignent à peine les deux renforts.
38/ Tandis que le croiseur ayant lancé la volée d’aiguilles à fini sa course dans le champ d’astéroïdes, mon second croiseur lance une attaque de bave acide sur les deux renforts.
39 On aperçoit le nuage de bave à l’arrière-plan, alors qu’en même temps le Grand croiseur Exorciste explose dans la gueule de mon titan.
40/ Les incendies à bord de mon premier croiseur léger, qui a quitté le champ d’astéroïdes, ont raison de lui. Ces incendies avaient été causés par un précédent tir ami au canon de bave, mais peuvent survenir lors de coups critiques ou avec certaines autres armes.
41/ Tandis que mon titan fait un grand virage pour revenir vers le champ d’astéroïdes, il me faut achever deux croiseurs impériaux non loin. Surtout que d’autres points rouges viennent d’apparaître sur les radars des tyranides (cf la minicrate).
42/ Ce second croiseur impérial déjà bien endommagé va encaisser deux bio-torpilles.
43/ Quelques secondes après il se désintègre… Il n’aura pas eu le temps d’attaquer sérieusement mon titan.
44/ Mon titan reprend position dans son champ d’astéroïdes alors que les échos radars ennemis prennent forme. J’ai peu de choix pour stopper cette nouvelle vague de renforts, j’envoie droit vers elle un torpilleur qui de toutes façons n’a plus de torpilles.
45/ Le torpilleur subit de nombreux tirs mais parvient à arriver juste devant la troisième vague de renforts impériaux. Il était encore intact, mais quasi inutile faute d’autres armes que ses torpilles. Son sacrifice est indispensable pour bloquer les renforts ennemis.
46/ L’escorteur-torpilleur déclenche son arme ultime, une auto-destruction créant un nuage acide de spores. Nuage qui va toucher là tous les escorteurs ennemis de la troisième vague. Mais pas deux plus lents vaisseaux qui trainent derrière.
47/ La troisième vague de renforts ainsi stoppée dans sa course, mon titan gagne du temps et mes escorteurs se chargent d’achever les vaisseaux endommagés. Un croiseur impérial a toutefois très bien évité le nuage de spores.
48/ Une épave impériale est sur le point de s’auto-détruire aussi. Mon dernier croiseur léger, très endommagé, tente une manoeuvre folle, percuter les vaisseaux impériaux tentant de fuir le nuage de spore pour les pousser vers l’épave qui va exploser.
49/ L’épave explose, détruisant avec elle deux autres vaisseaux impériaux. Mes escorteurs poursuive le croiseur impérial ayant peu avant esquivé le nuage de spores. Mon second croiseur léger ne survivra pas non plus, mais son sacrifice sauvera le titan.
50/ On aperçoit ici un vaisseau impérial, à moitié coincé dans le nuage de spores, qui a donc échappé au souffle de l’explosion. Le nuage acide masque aussi les ennemis, agissant comme une nébuleuse.
51/ Mes escorteurs reviennent protéger le titan, qui lui lance un abordage vers le vaisseau impérial tentant de fuir le nuage de spores. Un autre escorteur impérial était lui aussi coincé dans le nuage.
52/ L’abordage a tué tout l’équipage du croiseur impérial, qui va maintenant dériver. Le petit escorteur impérial vient lui s’écraser sur mon titan.
53/ La partie s’arrête. C’est une belle victoire, mais coûteuse, j’ai en effet perdu deux croiseurs légers et deux capitaines.
54/ L’Inquisition impériale fustige l’Adeptus Mechanicus pour son échec dans cette bataille spatiale épique.
55/ En plus de gagner 500 pts de renommée, j’obtiens trois récompenses dont surtout une flotte en renfort.