« Précédemment, dans Battlestar Galactica ». Dans les dernières missions de Sin & Sacrifice, le joueur laissait une flotte coloniale en plein désarroi, un Daidalos aux mains de l’ennemi et des colonies abandonnées aux Cylons suite à la trahison d’une partie des 12 Colonies en échange d’une trêve précaire. L’angoisse des joueurs après ce cliffhanger ne dura pas très longtemps, Black Lab annonça bien vite qu’une nouvelle saison allait poursuivre l’épopée de la 1ère guerre cylon. Resurrection, sorti le 29 août, est le premier volet de cette seconde saison.

Le studio a d’ailleurs fourni une infographie intéressante, contenant les plans de développement du jeu pour la saison 2 et laissant présager d’au moins une voire deux autres extensions.

Resurrection se déroule quelques années après les événements tragiques de Sin & Sacrifice. Le Galactica, en perdition après la bataille de Caprica dépeinte dans les dernières missions de la campagne, a été renfloué des profondeurs des océans de Picon. Sans surprise, la trêve signée avec les Cylons n’aura duré qu’un an et la guerre a repris de plus belle dans tout le système Cyrannus tandis qu’Helios Alpha (Caprica, Gemenon, Tauron et Picon) est plongé dans les affres de la guerre au sol contre les machines.

Le Galactica, remis en état et modernisé, est le navire amiral d’une flotte coloniale reconstituée et cette fois soudée, bien décidée à reprendre l’offensive. D’emblée, le joueur constatera ce changement d’échelle : l’écran principal de la campagne n’est plus la « War room » du Daidalos mais le CIC du Galactica. Le poste de commandement mythique est fidèlement reconstitué en 3D et ravira les fans de la série qui pourront y déambuler avec plaisir. Adieu la carte des 12 Colonies, maintenant le joueur n’aura que les (petites) tables de planification du Galactica à son service. Petit défaut : l’échelle, l’envergure de la campagne semble donc avoir diminué. Nous y reviendrons.

Qui dit nouvelle extension doublée d’un patch (massif) dit nouvelles fonctionnalités, nouveaux vaisseaux et nouvelle campagne. Sur le plan des fonctionnalités, Black Lab continue d’écouter les retours des joueurs et a introduit des demandes souvent anciennes. La plus importante est la possibilité, enfin, de sélectionner plusieurs vaisseaux ou escadrons pendant la phase des ordres pour planifier mouvements et attaques. Le gain de temps est notable, le maintien des formations est facilité, bref, on se demande comment il a été possible de se débrouiller sans pendant deux ans ! Dans la même veine, un clic droit permet d’avoir un menu contextuel sur les vaisseaux ennemis et de planifier ainsi ses ordres. L’interface entre, enfin, dans le monde moderne.

Sur des plans plus accessoires, on peut noter les inévitables équilibrages du jeu, les améliorations de l’IA, les nouvelles missions annexes, les nombreuses corrections de bugs et les changements cosmétiques. Dans l’ensemble, que du positif.

Feuille de route pour la saison 2.
La « nouvelle » carte, sur la table tactique du Galactica. Le concept est le même mais on perd, place oblige, en profondeur stratégique.
Le joueur est maintenant au sein du poste de commandement du Galactica, propulsé navire amiral de la flotte coloniale.

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Notes
Multimédia
90 %
Interface
90 %
Gameplay
90 %
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battlestar-galactica-deadlock-resurrection-les-colonies-contre-attaquentQuel bilan tirer de cette première étape dans la saison 2 ? Techniquement comme ludiquement, c'est aussi réussi qu'avant. Cette première entrée en matière est toutefois un peu modeste (la campagne fait dix missions et elle peut se jouer très rapidement) mais annonce un développement prometteur et sympathique du scénario. On a hâte de voir où celui-ci va emmener Battlestar Galactica - Deadlock et comment le poste de commandement du Galactica sera exploité à l’avenir. 
Le suivi de Black Lab bonifie le titre qui n’a plus grand chose à voir avec la version sortie il y a maintenant deux ans. Si vous appréciez ce jeu et son univers, et souhaitez continuer l’aventure, n'hésitez pas !