Europa Universalis IV : v1.25 England, un patch proche de Rule Britannia

Alors que le patch 1.26 centré sur l’Inde est déjà en préparation, il n’est pas inutile de revenir sur la mise à jour 1.25, dont le contenu est très lié à la dernière extension Rule Britannia, selon une formule adoptée par le studio depuis longtemps maintenant. Si cette pratique mêle étroitement les deux contenus, au risque de forcer un peu l’achat pour pouvoir réellement profiter des ajouts présents dans l’un et l’autre, il n’en reste pas moins une nouvelle et importante mise à jour gratuite. Le tout pour un jeu sorti en 2013 déjà, et constamment suivi par les développeurs… Il convient de le souligner.

Les îles britanniques retravaillées

Tous les ajouts et correctifs concernant les îles britanniques ne sont donc pas présents dans l’extension Rule Britannia mais une partie provient donc de ce patch 1.25 « England ». C’est notamment le cas de la carte de cette zone qui a été revue et repensée. On notera notamment une précision plus fine des provinces irlandaises et écossaises, par exemple dans la zone des Hébrides. En début de partie, cela permet de rendre compte plus facilement de l’éclatement politique de certaines régions dont l’Irlande, divisée en de très nombreux clans aux zones d’influence restreintes, alors que l’Angleterre n’y occupe encore que la région de Dublin, appelée « Pale ».

C’est aussi au sein de ce patch qu’on trouve de nouvelles idées nationales pour les factions irlandaises, les royaumes d’Écosse et d’Angleterre mais aussi des Pays-Bas, soit dit en passant. On y retrouve ainsi beaucoup d’idées navales pour l’Angleterre dont une a même pris les paroles de la chanson Rule Britannia qui donne son nom à l’extension et que j’avais citée à ce moment-là. Rien à redire, cela cadre bien avec cette dernière et apporte plus de cohérence à cette partie du monde.

Des ajouts et correctifs plus généraux

S’il serait fastidieux de citer toutes les corrections de bugs, rééquilibrages et autres aspects retravaillés par le patch, je tiens néanmoins à évoquer un nouvel écran d’accueil lorsque l’on commence une partie. Il propose un tableau complet, en plusieurs onglets, de la puissance que l’on a choisi de jouer. Cela permet de s’y retrouver mieux, de déceler les perspectives pour le jeu à venir et aidera bien les débutants à se situer.

Notons aussi la refonte totale du système de missions, fortement inspiré de l’arbre de priorités nationales de Hearts of Iron IV. Fini le système bancal de missions difficiles à prévoir, souvent génériques en milieu et fin de partie et plus très utiles. Souvent, je n’y prêtai même plus attention… Désormais, nous disposons d’une vraie arborescence avec plusieurs pistes qui s’offrent au joueur pour pouvoir développer son État. Souvent dans une perspective historique, mais pas seulement. Elles s’enchaînent bien, les arbres sont bien fouillés pour les plus grandes puissances et devraient durer des siècles de jeu. Surtout, le joueur n’est pas obligé de les suivre et peut très bien décider de se développer dans une autre direction. Là, la nouveauté est assez importante pour qu’on la détaille.

Le patch est donc bienvenu, et nous attendons le 1.26 avec impatience. Notons d’ores et déjà un hotfix 1.25.1 sorti courant mars et dont la bêta a pris fin le 9 avril dernier.

Vous trouverez sur le wiki officiel les dev diaries et changelogs détaillant plus amplement le contenu des mises à jour du jeu. Sinon pour plus d’informations sur Europa Universalis IV – Rule Britannia voyez cette fiche sur Steam ou cette fiche chez l’éditeur. Ainsi que notre test.

Concernant Europa Universalis IV, voyez notre récent Panorama des DLC d’Europa Universalis IV, qui vous aidera à vous y retrouver parmi les treize extensions. Puis cette fiche chez Paradox, ou celle-ci sur Steam.

 

Les nouvelles idées britanniques. Les paroles de la chanson Rule Britannia sont bien là.
Aperçu de l’Irlande en 1444. Elle est divisée en de nombreux clans et Londres n’occupe encore que le Pale, soit Dublin et ses alentours.
Les clans irlandais ont leurs propres idées. Là celles de l’Ulster rappelle les liens entre Irlande et Ecosse. Une tentative de rapprochement politique eut même lieu sous le roi Robert Bruce.
Les missions irlandaises, les mêmes pour chaque clan.
La présentation de son État en début de partie.