Depuis le départ de John Tiller, je m’étais éloigné des productions de HPS Simulations. Alors, quand j’ai vu Marching Eagles : Waterloo, une bataille déjà présente avec Campaign Waterloo de John Tiller, j’ai voulu savoir à quoi ressemblait le HPS nouveau. Un retour de l’éditeur à ses premiers amours ou le début d’une nouvelle idylle ?

Prelude to Waterloo

Tout d’abord, il faut relativiser le nouveau. HPS ne s’est pas arrêté, d’autres développeurs existaient comme Paul Bruffel et Jeff Lapkoff. Le premier y a sorti la série Ancient Warfare sur les guerres antiques (voir cet article), tandis que le second proposait une simulation tactique sur le front de l’Est pendant la 2e guerre mondiale (Tigers Unleashed). Il est aussi l’artisan d’une nouvelle série nommée Portfolio dont les particularités sont la relative simplicité, le graphisme allégé mais surtout le cout moindre, les jeux valant entre 10 et 30 €. Paul Bruffel fait ainsi son apparition dans cette série avec ce titre.

Reconnaissance du terrain

Marching Eagles – Waterloo est un wargame au tour par tour à l’échelle du bataillon / régiment couvrant toutes les batailles de la campagne des (seulement) cent jours. Une quinzaine de scénarios sont proposés. Un tour de jeu équivaut à 30 minutes réelles.

Au lancement du jeu, on se retrouve avec du HPS basique, celui qu’on a toujours connu, celui qui n’a pas changé depuis 40 ans. On n’est pas dépaysé, ainsi le terrain est recouvert d’une grille d’hexagones, quand vous sélectionnez une unité, elle apparait en détail sur le côté de l’écran et une rangée d’icônes, moins nombreuses qu’à l’accoutumée, trône au-dessus de la carte. Petits changements, un compteur de points de commandement ainsi que trois icônes représentant les différentes armes de l’époque (infanterie, artillerie et cavalerie) font leur apparition. Par contre, les pions couvrent plusieurs hexagones et quand vous les sélectionnez, impossible de les bouger. Une seule solution : lire les règles !

 

 

La Bataille de Ligny, vision au zoom le plus élevé, une impression d’étendue, mais en fait la carte est divisée en moins de 100 zones inégales.

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Notes
Multimédia
70 %
Interface
60 %
Gameplay
70 %
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marching-eagles-waterloo-ardente-ou-morne-plaine<b>Multimédia</b> : l’effort des concepteurs ne s’est pas focalisé sur le sujet, le minimum exigé est présent.<br /> <b>Interface</b> : la prise en main est assez facile, elle est desservie par la faiblesse du graphisme.<br /> <b>Gameplay</b> : si on passe outre les faiblesses techniques et la pauvreté visuelle, le jeu est très sympathique tout en restant perfectible.<br /><br /> Marching Eagles - Waterloo avait tout pour réussir et trouver sa place parmi les jeux à difficulté modérée, si la finition avait suivi. Peut-être que garder l’infrastructure des anciens HPS est économiquement viable, mais il faut savoir ou pouvoir couper le cordon et évoluer avec son temps. Ce défaut récurent chez HPS en est quasiment devenu la marque de fabrique. <br /><br /> NDLR : suite au patch 2.01, améliorant nettement la qualité du jeu, la note a été revue à la hausse d'une dizaine de points.

3 Commentaires

    • Oui, mais pas que, il y a aussi Ligny, Quatre Bras et Wavre. Sur les 18 scénarios et variantes proposées, il n’ y en a que 4 sur Waterloo dont une centrée sur Hougoumont.

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