Si John Tiller nous a quitté au printemps dernier, son œuvre est toujours présente. Parmi elle, nous avons Normandy ’44 de la série des Panzer Campaigns. Revenons dessus avec ce récit de partie.

Possédant de nombreux titres sans jamais y jouer, chaque retour est une nouvelle expérience. J’ai donc choisi un scénario court, dix tours, et qui, sur le papier me semblait facile, du moins plus que Omaha beach. Toutefois, il y a plusieurs scénarios sur Utah beach et il faut bien dire que, des fois, je n’ai pas vu de différences dans le descriptif.

Il s’agit donc du premier de la liste au niveau normal sans règles spéciales contre l’IA, côté allié, bien évidemment. Le système est archi-connu et n’a pas vraiment évolué depuis les premiers titres chez Talonsoft. Contrairement au titre de la série, qui ferait plutôt penser à un jeu au niveau divisionnaire, on est plus proche d’un jeu tactique, chaque tour correspondant à deux heures de temps réel et l’hexagone à un kilomètre. Il y a quelques années maintenant, le passage en version Gold a grandement amélioré le graphisme, même si à mon niveau ce n’est pas encore une réussite comme on pourra le voir sur les captures d’écran.

Le premier tour est assez passif, la seule action du joueur allié étant de regarder les parachutistes arriver. Une fois au sol, j’ai l’impression qu’ils sont plutôt groupés, bien que complètement désorganisés. Je vais donc chercher à éliminer les poches allemandes pour créer un glacis compact d’où on pourra rayonner vers d’autres objectifs. Il faudra toutefois attendre six heures du matin pour que John Wayne s’empare de Sainte-Mère-Eglise. Pardon, j’apprends en direct qu’il s’agit en fait du lieutenant-colonel Vandervoort et que le film « le jour le plus long » n’était pas un documentaire.

L’arrivée des troupes de débarquement permet de menacer l’objectif principal, la tête de pont sur la plage d’où doivent arriver les vagues suivantes. La flotte apporte son soutien d’artillerie non négligeable, tandis que l’aviation, en plus du soutien tactique, permet d’observer les objectifs sans défense, si on ne l’oublie pas.

Panzer Campaigns - Normandy '44 - Utah beach AAR
Si on compte le scénario d’introduction, on a cinq scénarios qui couvrent la journée du 6 juin 1944. La durée est dite moyenne, alors que le scénario d’introduction avec seulement six tours est considéré comme court.

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Pour plus d’informations sur Panzer Campaigns – Normandy ’44, voyez ce test et cette page chez l’éditeur.

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