Pour la plupart des français, la Deuxième Guerre mondiale s’est arrêtée le 25 aout 1944 avec la libération de Paris. La suite a été une balade champêtre face à une armée allemande plus prompte à la reddition qu’au combat à mort. Il y a bien eu un soubresaut aux alentours de Noël dans les Ardennes, mais c’était en Belgique, alors…

 

Tout cela est bien entendu exagéré, si en effet des unités allemandes capitulaient, d’autres se battaient encore, et contrairement à ce qu’on pourrait croire ce n’était pas forcément les plus politisées. Mais à l’Est, la situation était différente, vous aviez le choix entre mourir les armes à la main ou être exécuté si vous déposiez les armes. En effet, la volonté d’extermination qu’a prôné le régime nazi, suivi par l’ensemble de l’armée allemande, a laissé quelques séquelles chez les soviétiques surtout vis-à-vis de la SS, raison pour laquelle ces derniers étaient plus enclins à se rendre à l’Ouest. Dans cette optique, les combats restèrent âpres jusqu’à la fin.

Alors l’objet de ce nouveau titre de WDS est de traiter la dernière offensive du 3e Reich : l’opération Frühlingserwachen, qu’on pourrait traduire par « Réveil du Printemps » ou « Spring Awakening » en anglais. Si vous n’en avez pas entendu parler, ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas les seuls. Cette opération s’est déroulée peu après l’opération Konrad traitée dans le titre Panzer Campaigns – Budapest ’45, qui avait amené les allemands entre dix et vingt kilomètres de Budapest sans réussir à lever le siège. Du 27 janvier au 15 février, les soviétiques reprirent le terrain perdu, menaçant Vienne et le pétrole hongrois.

 

Panzer Campaigns - Spring Awakening
1 : vue du scénario d’introduction, cela pourrait être joli, mais c’est raté. Les hexagones grisés sont infranchissables.
Panzer Campaigns - Spring Awakening
2 : une autre vue moins artistique mais plus claire, les champs de mines sont bien apparents.
Panzer Campaigns - Spring Awakening
3 : toujours la même mais avec des figurines à la place des symboles OTAN.
Panzer Campaigns - Spring Awakening
4 : le scénario sur lequel je me suis penché. Contrairement aux habitudes, mes unités sont en gris et non en noir comme souvent pour les unités de la Waffen SS.

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Panzer Campaigns - Spring Awakening '45
17/ Finalement, il était temps d’arrêter les frais, il parait que des testeurs ont dit que l’IA était moyenne, mais que dire d’eux ?

 

Points positifs et négatifs

  • Nombreux scénarios (85).
  • Historicité, ordre de batailles.
  • Interface maîtrisée.
  • Pas de VF.
  • Prix.

 

Pour plus d’informations sur Panzer Campaigns – Spring Awakening ’45, voyez cette page chez WDS.

A voir en complément nos précédents tests concernant la série Panzer Campaigns. Ainsi que ces AAR : Panzer Campaigns – Orel ’43 : en 1943, à l’Est, il n’y a pas que Koursk ! et Panzer Campaigns – Normandy ’44 : AAR Utah beach.

Notes
Multimédia
70 %
Interface
70 %
Gameplay
70 %
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panzer-campaigns-spring-awakening-45-le-dernier-carre<b>Multimédia</b> : les bruitages ne sont pas invasifs, ils favorisent l’immersion.<br /> <b>Interface</b> : en constante amélioration, même si cela ne saute pas aux yeux.<br /> <b>Gameplay</b> : dans la continuité de la série, sans changements notables.<br /><br /> Panzer Campaigns – Spring Awakening ’45 nous permet de découvrir un aspect peu connu de la fin du IIIe Reich. Il ne révolutionne pas la série, mais saura trouver son public comme la plupart de ses prédécesseurs.

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