Après l’échec du Mur de l’Atlantique, pouvait-on vraiment penser qu’un nouveau mur à l’Ouest stopperait l’invasion ? Ce nouvel épisode de la série Lignes de Front va essayer de nous prouver le contraire.
Slitherine poursuit donc sa série Frontlines avec Westwall, une extension centrée sur la percée alliée de la ligne Siegfried. Sur le plan historique, le cadre est solide. Sur le plan ludique, l’essoufflement se confirme.
Les puristes vont crier en rappelant que la ligne Siegfried est une des composantes de la ligne Hindenburg lors de la première guerre mondiale, il n’empêche que le nom est plus symbolique que le « mur de l’Ouest » et ne prête pas à confusion.
Cette ligne est la version allemande de la ligne Maginot française dont l’utilité, du moins le rapport coût/efficacité, n’avait pas été probant. Mais en 1938, lors de sa construction, l’histoire n’était pas encore écrite. Elle a été terminée en 1940 et presque aussitôt cannibalisée pour le mur de l’Atlantique. Après le débarquement en Normandie, elle a été remise en état dans la mesure du possible. C’est là que nous entrons en action à la tête d’une partie des armées alliés avec la tâche de la traverser.
Troisième titre de la déclinaison après les Ardennes et la Cyrénaïque, cette extension nous apporte une nouvelle campagne en solitaire de 14 scénarios, joués dans une progression strictement linéaire, sans embranchement ni choix tactique.
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Pour plus d’informations sur Panzer Corps 2: Frontlines – Westwall, voyez cette page chez l’éditeur ou cette fiche sur Steam. A lire également sur cette série d’extensions nos articles : Panzer Corps 2 – Frontlines – Cyrenaica, la guerre du désert avant Rommel et Panzer Corps 2 – Frontlines – Bulge : la contre-offensive manquée.
Points positifs
+ 14 scénarios bien structurés, durée de vie correcte
+ Modèles de chars réussis et décors crédibles
+ Prix contenu, accessible aux joueurs réguliers
+ Interface stable et familière pour les habitués
+ Thématique historique intéressante (ligne Siegfried)
+ Campagne strictement linéaire, sans embranchement
Points négatifs
– IA prévisible, scripts visibles, peu de surprise tactique
– Pas de contenu multijoueur dédié
– Rejouabilité faible malgré le nombre de scénarios
– Aucune évolution du moteur de jeu ni de l’interface
– Immersion historique superficielle, narration absente