Premiers pas dans Pandora – First Contact

Quand Proxy Studio, un studio quasi inconnu annonce un nouveau 4X, on peut craindre un projet trop ambitieux qui accouchera au mieux d’un 4X de trop, au pire d’un logiciel lourd et instable. Mais à y mieux regarder, des fées talentueuses se sont penchées sur le berceau de Pandora. La bêta privée nous donne l’occasion de tâter du bois dont est fait le poupard.

Proxy Studio n’a qu’un titre à sa ceinture, Conquest Divide and Conquer, mais dans son genre, c’est une réussite. Il s’agit d’un tour par tour simultané (« wego ») nerveux et brutal, aux mécanismes simples et retors. D’excellente facture dès sa bêta, tournant sur Windows, Mac et Linux, il s’avère particulièrement jouissif en multijoueur et possède en plus une I.A. percutante. Voilà donc un premier doute de levé, Proxy Studio possède le savoir-faire (et je vous invite à tester la démo pour vous faire votre propre idée).

Revenons au nourrisson. L’humanité a découvert une première planète similaire à la Terre. Le jeu vous y place à la tête d’une faction de colons planétaires en butte aux volontés hégémoniques de ses concurrents ainsi qu’à l’hostilité croissante de la faune indigène. Les factions se caractérisent par certains bonus liés à leur style : écologistes, industriels, belliqueux…

On pense immédiatement à Alpha Centauri ou à un récent Civilization et les points communs sont effectivement nombreux : carte à maillage hexagonal, cités à optimiser selon leur environnement, unités configurables en fonction de découvertes technologiques, ruines à explorer, commerce, diplomatie … Chaque faction doit gérer quatre ressources (argent, nourriture, minerais, recherche). Les options de création de la planète suivent également les canons du genre (taille, archipel, etc.).

Il existe aussi des aspects novateurs comme le stock commun aux villes d’une même faction, la résolution des combats, un tech tree variable à découvrir.

Le tout est servi par un logiciel stable, fluide et particulièrement ergonomique. Presque tous les objets affichés font l’objet d’une information en survol de souris, les contrôles et les commandes tombent sous le sens. Personnellement je n’ai pas sérieusement pratiqué un Civ-like depuis Alpha Centauri, et je n’ai pas eu de problèmes particuliers à m’y adapter.

Toutefois il est encore trop tôt pour bien évaluer l’équilibre et l’intérêt du gameplay de Pandora – First Contact, y compris en multijoueurs (pour 2 à 6 personnes), mais l’avancement régulier de la bêta et sa qualité laisse espérer un titre de qualité qui devrait atterrir parmi nous d’ici les prochains mois.

 

Pandora – First Contact
Conquest Divide and Conquer.
Pandora – First Contact
Vue haute d’une cité.
Pandora – First Contact
Les bobos de service.
Pandora – First Contact
Panneau des options.
Pandora – First Contact
Configuration des unités.
Pandora – First Contact
Face à face.
Pandora – First Contact
La planète s’énerve, ça sent le sapin.
  1. La vidéo (que j’avais zappé…) est convaincante et j’ai hâte de mettre la main sur la démo. Assurément, un 4X extrêmement prometteur !

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