Les français de chez Eugen Systems ont pris l’habitude de nous surprendre agréablement. Depuis World in Conflict, R.U.S.E. et la série intitulée Wargame, ils ont laissé leur marque dans le monde de la stratégie temps réel orientée « réalisme » plus que « compétition ». Leur nouveau partenariat avec Paradox a donné naissance à la fin du printemps dernier à Steel Division : Normandy 44, un retour donc dans des terres bien connues.

Plutôt du STR comme on en fait plein

Difficile de renouveler un genre aussi exploité que la Stratégie en Temps Réel (STR) de nos jours. La pléthore de jeux de ce type depuis Warcraft a rendu le public assez exigeant.

Réellement, Steel Division n’apporte aucune révolution au genre, pas de cartes de ruse comme dans le jeu éponyme, pas de gameplay asymétrique comme dans un Starcraft, son principal attrait est une des marques de fabrique vu dans les titres précédents de Eugen Systems, le sentiment de réalisme.

En effet, loin d’un Company of Heroes et autres jeux sur la Seconde Guerre mondiale, les portées et distances d’engagement sont assez réalistes, un 75LL de Panther peut allumer sa cible à quasiment un kilomètre (même si le bocage normand ne se prête guère à ce genre de combat), les fusils et mitrailleuses sont effectifs à plusieurs centaines de mètres. Il s’agit d’un défaut particulier aux STR orientés compétition, ou effet « Hollywood » plus qu’à une représentation crédible d’un combat moderne, que de faire s’affronter des armées entières dans un mouchoir de poche.

De la même façon, ici pas de points de vie pour les unités, les armes pénètrent ou non le blindage des chars en fonction de l’angle et de la distance du tir, et du type de munition, et les dégâts sont fonction de la partie atteinte. Vouloir abattre un Panther avec une horde de M5 Stuart aussi nombreux soient-ils est voué à l’échec.

Avant de jouer en multijoueur, vous devez créer votre division.

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Notes
Multimédia
90 %
Interface
80 %
Gameplay
50 %
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steel-division-normandy-44-du-str-comme-on-en-fait-plus<b>Multimédia</b> : Le jeu est très beau, et le moteur graphique le fait tourner de façon fluide.<br /> <b>Interface</b> : facile à prendre en main, beaucoup de raccourcis claviers intelligemment placés, l’interface est sobre et claire.<br /> <b>Gampelay</b> : Peu de contenu, des absurdités historiques, et un thème archi exploité, rien de transcendant ici. En fait un STR on ne peut plus classique. <br /><br />Franchement, je reste assez dubitatif devant un jeu qui n’apporte pas grand-chose au genre, mis à part d’être joli, pour moi les jeux précédents de la série Wargame faisaient tout ce que fait Steel Division en étant légèrement plus osés dans leur thème (la Troisième Guerre mondiale). <br /> Devant Steel Division, je me demande, pourquoi ? Si vous voulez un STR nerveux ayant un air de réalisme, Wargame Red Dragon est plus riche et complet que Steel Division. Si vous préférez un STR plus axé simulation et moins compétition multijoueur, alors les jeux de la série Graviteam devraient plus vous satisfaire. Voire bien entendu le classique Combat Mission - Normandy. Mais pour Steel Division ? A vous de voir, je ne pense pas que l’amélioration graphique vaille en l'état le coût d’achat.

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