Des chiffres et des jeux : Slitherine et les remboursements sur Steam

En Bref. Slitherine s’ouvre sur les conséquences du système de demandes de remboursement mis en place il y a un an sur Steam, système innovant qui permet donc aux joueurs s’étant trompés lors d’un achat de vite récupérer leur argent. Cela quel qu’en soit la raison, qu’il s’agisse d’une mauvaise interprétation de ce qu’un jeu propose ou simplement si le joueur a été déçu par le résultat, que ce soit du fait de bugs ou d’un gameplay ne correspondant pas aux attentes.

Vite car l’une des limites du système est bien évidemment qu’il faut ne presque pas avoir joué au jeu concerné, une limite de deux heures de jeu est ainsi à ne pas dépasser pour pouvoir effectuer une demande, cela au maximum deux semaines après avoir effectué l’achat. Chaque demande est alors traitée par Valve, y compris bien sûr pour éviter les abus, qui soit créditera le porte-monnaie virtuel du joueur ou lui renverra directement son argent.

Slitherine ayant désormais 117 références sur Steam, l’éditeur dresse cette semaine un tableau sommaire du taux de retour, qui est donc dans son cas tout confondu grosso modo de 2 %. Voyez l’article Slitherine: Steam refunds not harming sales sur Games Industry pour des données un peu plus précises selon différents cas de figure. L’une des principales raisons de ce faible taux semblant être que, dans le cas des jeux de stratégie et plus particulièrement des wargames, les acheteurs savent en général à quoi s’attendre.

Au passage on en profitera pour relever que parmi les franchises les plus importantes de Slitherine, les deux cités dans l’article sont Panzer Corps et Close Combat. Sachant que l’on est toujours sans nouvelles du futur remake 3D de ce dernier (brièvement annoncé il y a deux ans déjà), on peut librement en déduire que si le projet a pris un gros retard, il est peu probable qu’il ait été enterré. Certes le contraire eut été très étonnant … Quoiqu’il en soit voici donc une lecture instructive pour qui est curieux d’avoir le point de vue avisé de Marco Minoli (directeur marketing chez Slitherine) sur l’envers du décor dans le monde des wargames, tout au moins de ceux ayant franchi le pas d’aller sur Steam.