Suite et fin de ce récit d’une partie expérimentale où la France a blitzé en même temps que l’Allemagne, essayant de profiter immédiatement de l’éloignement de la Wehrmacht tandis que celle-ci était occupée en Pologne. Malheureusement, Varsovie n’a pas résisté longtemps et le Troisième Reich s’est ressaisi… à la vitesse de l’éclair !
Été 1940 (vue coté allemand)
Au début, deux tours calamiteux : j’ai avancé imprudemment mes chars et cela va être fatal à une division. J’ai fait de même avec un croiseur lourd et il a été torpillé. Dans l’Atlantique, mes sous-marins sont quasi tous détruits. J’ai voulu compenser par l’invasion des Pays-Bas, avec un assaut mal préparé, qui amène la Belgique à nous déclarer la guerre, que de fautes !
Quelques semaines plus tard. Encore un sous-marin perdu, mais la Hollande a capitulé. L’Italie est entrée en guerre, ce qui ne change pas grand chose à la situation de la France vu le peu de troupes italiennes. Mis à part pour amoindrir ses ressources disponibles et son moral national.
Seul rayon de soleil pour l’Allemagne, trois recherches ont abouties… A ce stade du jeu la recherche scientifique n’a pas encore beaucoup d’impact, la plupart des unités n’ayant pas le temps de bénéficier des coûteuses améliorations technologiques (sauf en cas de bonus passif). Ces dernières seront plus importantes lors des batailles à venir, à l’est en 1941.
L’expérience acquise au combat par les troupes est elle un bonus, mineur certes, mais à l’effet plus immédiat. Sauf lorsqu’une unité subit des pertes et doit être renforcée, l’expérience acquise se perdant ainsi facilement.


Début septembre. La bataille de l’Atlantique va mal, encore un sous-marin allemand coulé. J’ai failli couler un porte-avion anglais, mais il en a réchappé. Enfin, la campagne à l’Ouest touche à sa fin, la chute de la France devrait être imminente.
Du coté de la Kriegsmarine, la nouvelle est moyennement bien accueillie, car de fait la flotte sous-marine allemande est détruite, la reconstruction sera longue et coûteuse. Les bonnes nouvelles apparaissent au niveau de la recherche, qui évolue très bien : amélioration des sous-marins (quand on en reconstruira, St Nazaire sera précieux pour cela), des antichars et de plein d’autres chose. Vivement la manne des ressources françaises.
15 septembre. Paris s’obstine à vouloir rester libre. Les britanniques ont attaqué l’Irlande, qui selon Berlin avec une simple division ne va pas résister longtemps, pendant que la flotte franco-anglaise lamine la flotte italienne en Méditerranée. En Afrique du Nord, la confrontation contre les britanniques va être très difficile avec de facto la maitrise des mers par la Royal Navy.
Automne 1940
Début Octobre. Paris a capitulé, mais pas la France. Il va falloir encore un peu batailler avant d’aider nos amis irlandais. Toutefois la capitulation française a été rapide et j’ai accepté l’armistice avec le nouveau gouvernement de Bordeaux. La campagne de France est finie !



Bilan
Coté Allemand (Jacques). L’invasion des troupes françaises en Allemagne aurait pu être dévastatrice, si je n’avais pas réussi une guerre éclair modèle en Pologne. Néanmoins, le transfert de troupes par redéploiement stratégique est couteux et empêche d’investir en recherche. J’ai donc préféré envoyer tout le monde, excepté un QG, par ses propres moyens et investir en recherche.
Le résultat est que mes troupes ont été engagées au fur et à mesure sans aucunes améliorations, avec une Luftwaffe inutilisable par mauvais temps.
Les pertes en points de productions dues à l’occupation des cités allemandes se sont faites sentir et j’ai eu beaucoup de peine à compléter mes troupes, ou à remplacer les pertes. Tout cela associé à des erreurs tactiques (pertes de panzers, de navires, de sous-marins) fait que la balance a eu beaucoup de mal à se récupérer.
Coté Alliés (Bertrand). La France a une bonne armée, mais inférieure en nombre (surtout en termes de QG, de chars et d’avions) et n’a tout simplement pas assez de points de production pour compenser les inévitables pertes qu’impliquent une telle offensive.
Une fois repoussée sur ses positions de départ, puis envahie, elle manque encore plus de ressources et n’arrive plus à reformer les unités perdues. Même en prenant en compte le coût inférieur pour reconstruire immédiatement (le tour suivant) une unité venant d’être détruite au combat.
Cela même avec l’appui des anglais (qui manque eux aussi des mêmes unités faisant défaut à la France) mais sans celui de pays mineurs (qui pourraient contribuer à retarder la Wehrmacht). Surtout que l’Angleterre doit aussi arrêter les sous-marins allemands, qui sinon vont perturber ses convois de ressources, puis prévoir de s’occuper de la Regia Marina, sinon l’Italie donnera sur un plateau à l’Allemagne les clés de la Méditerranée.
Jacques et Bertrand
La première partie de cet AAR se trouve par ici. Pour plus d’informations sur Strategic Command WWII : War in Europe, voyez cette fiche chez l’éditeur ou celle-ci sur Steam, ainsi que notre test. Ou encore ce précédent court récit d’un début de partie Strategic Command – WWII in Europe : AAR Case White.



