Disponible depuis le 16 novembre, Cradle of Civilization est la onzième extension majeure du prolifique Europa Universalis IV. Accompagnée d’un patch gratuit 1.23 « Persia » dont nous détaillerons les principaux ajouts dans un autre article, elle se penche surtout sur le Proche et le Moyen-Orient, dont beaucoup de mécaniques de jeu sont repensées, alors que de nouvelles sont introduites. Le jeu en vaut-il la chandelle ? C’est ce que nous allons voir !

De nouvelles mécaniques pour le Proche et Moyen-Orient

C’est le cœur de l’extension : offrir aux joueurs de nouvelles possibilités de jeu avec beaucoup de nations musulmanes, surtout celles du Machrek et du monde perse. L’accent est d’ailleurs mis sur les peuples de culture iranienne et permet, mine de rien, de belles parties en perspective, avec une zone très intéressante en termes d’histoire et de possibilités de jeu.

En effet, quand s’ouvre la période couverte par Europa Universalis IV, la fin du Moyen-Age, cette dernière est encore sous l’influence des peuples nomades de la steppe, si bien décrits par Gérard Chaliand. Si ce n’est plus les grandes heures des invasions mongoles, les Timourides sont encore une réalité, ainsi que les différents khanats de la steppe, aux frontières du monde perse et ottoman, qui restent bien présents.

Redessinée par le patch 1.23 dont je reparlerai, la carte de cette vaste région permet donc au joueur de prendre en main les destinées de nombreux États. Tout dépendra de votre date de début de partie, mais il est possible de relever l’empire Timouride alors en pleine perte de vitesse, ou de créer une puissante perse avec la dynastie Safavide. Pour ce faire, vous bénéficiez de possibilités inédites, sur le modèle de celles proposées pour la Russie dans la précédente extension (voir notre test).

Un des exemples fournis par le nouveau système de l’Iqtâ.

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Notes
Multimédia
70 %
Interface
85 %
Gameplay
70 %
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eu-iv-cradle-of-civilization-le-proche-et-moyen-orient-revisites<b>Multimédia</b> : Le jeu est encore très beau, bien fluide (moins en fin de partie) et la personnalisation graphique est bien là, même s’il est regrettable qu’il faille encore payer un DLC cosmétique pour en profiter pleinement. <br /> <b>Interface</b> : Toujours très efficace, des nouveautés qui s’intègrent facilement dans le moule existant. Rien à redire.<br /> <b>Gameplay</b> : Un contenu intéressant, qui renouvelle le plaisir de jeu. On note tout de même qu’il manque de nouveautés pour les fins de parties et de défis supplémentaires. La spécialisation aurait pu être encore plus poussée.<br /><br /> Ma conclusion sera assez proche de celles que j’ai pu faire pour les principaux DLC : le contenu est de qualité, suffit à renouveler le plaisir de jeu, malgré une addition assez salée. J’ai beaucoup aimé faire de la Perse une grande puissance dans mes parties. Le pli pris par Paradox ces derniers temps est justement de s’atteler à des zones géographiques particulières dans ses extensions, hier la Chine, et demain aussi dans Hearts of Iron IV, et là une partie du monde musulman de l’époque couverte par le jeu ; alors que les ajouts plus généraux sont moindres. Ainsi, si la thématique vous intéresse, n’hésitez pas, sinon l’extension ne paraît pas indispensable.