Voici le cinquième chapitre de ce récit montrant le déroulement d’une partie avec l’URSS dans Hearts of Iron IV. La guerre atteint son sommet, et le troisième Reich s’effondre laissant le reste de l’Europe de l’ouest en proie à l’Armée rouge. Paris sera-t-elle sauvée par les Alliés des griffes de l’ours soviétique ?

Enfin, les Allemands capitulent. Voici toute l’Europe Centrale teintée de rouge soviétique. La guerre continue car les Alliés ne pensent même pas à la paix.

L’URSS se retrouve donc dans la situation singulière de préparer l’invasion de la France, d’une manière assez similaire à ce que l’Allemagne prévoyait en 1940 …

hearts-iron-4-aar-russia-1944-54
Enfin ! Voici l’Allemagne à ma merci.
hearts-iron-4-aar-russia-1944-55
Ce plan vous rappelle quelque chose ?

L’infanterie rouge s’est plutôt bien battue jusque-là, cela ne m’empêche pas de fignoler l’architecture divisionnaire.

Je stocke des orgues de Staline depuis un moment, voici venu le temps de les intégrer à mes divisions d’infanterie.

Les Pays-Bas et la Belgique cèdent rapidement sous la pression soviétique, un grand corridor pour nos blindés s’ouvre, direction Paris !

Seul souci, la domination maritime des Alliés, qui nous coûte régulièrement quelques convois en mer Baltique.

hearts-iron-4-aar-russia-1944-56
Les orgues de Staline sont une plaie infâme pour l’infanterie adverse.
hearts-iron-4-aar-russia-1944-57
La zone d’occupation soviétique s’étend inexorablement.

Les combats dans le Nord-Pas-de-Calais sont violents, les Américains ont envoyé de l’aide. Leurs divisions sont solides, j’ai bien du mal à briser leur ardeur à force de raids aériens et de manœuvres en largeur.

Même le général Joukov, grand vétéran des batailles européennes, n’arrive pas à surmonter rapidement la résistance des troupes d’Eisenhower.

Au Moyen-Orient  les succès sont modestes eux aussi, mais plutôt à cause d’un manque de troupes.

En Italie, où seules des troupes françaises mal équipées tiennent le terrain, l’avancée des forces soviétiques est nettement plus rapide.

hearts-iron-4-aar-russia-1944-58
Combats aux abords d’Anvers.
hearts-iron-4-aar-russia-1944-59
Résultats modestes en Orient.

Je ne pense pas que les Alliés soient en mesure de sérieusement menacer mes positions en Europe à ce stade.

Les quelques forces adverses restantes en Italie et en Grèce ne devraient pas tarder à tomber.

La France reste elle une proie maitrisable pour les armées de l’URSS.

Il est temps désormais de penser à enfin moderniser la marine russe, qui rouille depuis bien trop longtemps aux abords de Leningrad …

hearts-iron-4-aar-russia-1944-60
Mettons fin à l’éphémère occupation française.
hearts-iron-4-aar-russia-1944-61
Arbre technologique de la marine soviétique.

Avec la force du désespoir, les Alliés défendent bec et ongle leurs positions en France. Des renforts arrivent pêle-mêle, des Américains, Britanniques, Français, même des Suédois !

La formidable machine de guerre américaine déverse jour par jour des chasseurs par cargos entiers.

L’Union Soviétique n’est pas moins bien équipée, et c’est peu à peu que les positions Alliées lâchent prise.

Évitons de penser aux combats en Arabie, car on y trouve un véritable souk. Quelques nazis de la dernière heure compliquent une constellation militaire des plus colorées.

hearts-iron-4-aar-russia-1944-62
Supériorité aérienne claire en France, les Alliés alignent moins de 250 appareils.
hearts-iron-4-aar-russia-1944-63
Allez vous y retrouver dans ce tourbillon de batailles.

L’ampleur mondiale de cette guerre a d’ailleurs des conséquences néfastes sur notre économie.

Impossible d’importer tranquillement des matières premières, les Alliés font ce qu’ils peuvent pour bloquer mes convois et mis à part l’Amérique du Sud, pratiquement plus aucun pays n’est en mesure de vendre des surplus.

Le nouveau plan quinquennal prévoit ainsi la construction d’usines de caoutchouc et de pétrole synthétique en Asie Centrale.

Octobre 1944, les Alliés ont perdu une bataille décisive, quatre douzaines de leurs divisions sont encerclées en Belgique.

Des contre-offensives pour briser l’étreinte de nos troupes sont orchestrées de tous côtés, mais n’ont aucune chance de passer les barrages d’artillerie intenses qui bloquent chaque axe de progression.

Il faut dire que le brave Weygand n’offrait peut-être pas le meilleur commandement pour ces opérations …

hearts-iron-4-aar-russia-1944-64
Dans le pur style soviétique, voilà quelques industries qui vont être posées au milieu de nulle part.
hearts-iron-4-aar-russia-1944-65
Il commence à y avoir du mouvement en France.
hearts-iron-4-aar-russia-1944-66
Les batailles d’encerclement en Belgique décideront du sort de la guerre.
hearts-iron-4-aar-russia-1944-67
Weygand est le défenseur de la dernière heure.

Pris de court, les Alliés ne sont pas capables de panser leurs plaies dans l’immédiat.

Les T-44 roulent vers Paris ; maintenant que les solides positions défensives du Nord sont écrasées, les routes sont libres.

Le 22 novembre 1944, Paris tombe.

Tandis que la liberté s’éteint, la propagande soviétique clame haut et fort que la ville des lumières a été libérée de l’oppression de la bourgeoisie !

hearts-iron-4-aar-russia-1944-68
Un boulevard s’ouvre sur Paris pour les blindés russes.
hearts-iron-4-aar-russia-1944-69
Les chars pénètrent en fanfare dans la capitale française. C’est le PCF qui va être content…