Europa Universalis IV – Origins : récit de partie avec le Kilwa (1)

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Situé dans le canal du Mozambique, le sultanat de Kilwa est l’un des pays mis à l’honneur avec le dernier Immersion Pack nommé « Origins ». Après un début de partie avec le Congo, voyons ce qu’il est possible de faire avec cet intéressant État, qui ne manque pas d’atouts. En effet, le commerce et les mines d’or lui procurent des bénéfices plus que corrects en début de partie. Les pays voisins ne semblent pas non plus une trop grande menace, hormis le Monomotapa à surveiller. Nous avons donc une belle base de départ pour réussir d’intéressantes choses en termes de jeu. Tout d’abord, il s’agit d’améliorer nos revenus et la taille de l’armée.

Je m’attelle donc dans les premières décennies du jeu à réduire et intégrer les petits États dans mon voisinage, afin d’augmenter sans trop de difficultés ma puissance. L’idée est de se renforcer suffisamment avant que n’émerge un concurrent sérieux au nord (Éthiopie), à l’ouest (Congo), au sud (Monomotapa) et / ou que n’arrivent les Européens. S’il faut s’adapter à ce que la partie propose, il me paraît utile d’avoir des objectifs et à moyen et long terme. Pour ce qui est du court terme et du début de l’expansion, je m’appuie sur le nouvel arbre de missions qui donne des idées intéressantes et permet d’utiles bonus. Heureusement, l’Éthiopie dont je craignais la potentielle puissance s’est convertie, et devient une alliée de taille au lieu d’un ennemi mortel. Plus au nord, les Mamelouks tiennent bon face aux Ottomans. Le début de partie semble donc bien engagé, alors que je progresse le long de la côte est du continent africain.

Captures d’écrans 5 à 10

C’est d’ailleurs mon principal et premier grand objectif : annexer l’Éthiopie avant qu’elle ne soit prise par d’autres. Cela me permettra aussi par la suite d’avancer dans les terres sans être gêné par un éventuel concurrent. Les provinces ainsi réclamées me renforceront sans combats ni trop d’efforts. Voilà pourquoi je tâche d’annexer les petites puissances de la région les unes après les autres, sans grande difficulté d’ailleurs. Je suis ainsi le seul à pouvoir se mouvoir vers le centre du continent, ce qui me donne toute latitude pour agir. Comme j’ai procédé rapidement, cela a nuit aux Monomotapa qui ne se sont pas transformés en concurrents importants, malgré mes craintes. Les réduire va permettre de lorgner vers les plaines du sud.

Un peu moins de cent ans après le début du jeu, la côte est conquise dans son intégralité, ce qui me donne d’importants bonus et me permet de développer aussi ma base manufacturière, le commerce de l’ivoire et de l’or. Il m’est désormais possible de progresser sur le continent en lui-même, mais aussi de voir plus loin, vers Madagascar et l’Indonésie. En effet, mes doctrines me permettent l’envoi d’explorateurs dans ces terres et de les réclamer. Toutefois, avant tout, la progression vers le plus proche Cap de Bonne-Espérance semble une meilleure idée. Plusieurs guerres me permettent d’y songer victorieusement.

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Ainsi, le Cap est-il atteint en 1535, et mes armées fondent sur mes ennemis du sud et de l’ouest, me permettant de m’agrandir sans trop de problèmes, car aucun concurrent réel ne s’est développé à mes frontières, ce qui est le cas dans beaucoup de parties. Je profite au maximum de cette situation pour progresser. Il me faut toutefois réguler le commerce de l’or, ce précieux minerai causant en effet de grands déséquilibres financiers malgré son importance. On retrouve là le système des ordres, intéressant pour peu qu’on y passe du temps, mais qu’on peut aussi regarder d’un œil assez lointain sans trop de dommages pour sa partie.

Ces soucis d’importance réglés, je m’escrime à conquérir la Grande Ile, heureusement divisée, ce qui me facilite la tâche. L’invasion part du sud pour aller vers le nord et s’appuie sur des révoltes locales, qui détournent les armées ennemies de mes propres forces. Il me faut quand même un bon demi-siècle pour parachever la prise de Madagascar, qui connaît l’apparition d’une République pirate, Libertalia. Historiquement, c’était plus un repaire qu’autre chose, mais qu’elle soit matérialisée est sympathique.

À ce stade, nous arrivons à la moitié du XVIIe siècle. Une bonne partie de l’Afrique centrale et du sud m’obéit, et je souhaite désormais finir de conquérir le bassin du Congo, le pays du même nom étant heureusement resté peu développé dans cette partie. Je craignais que ce pays ne devienne trop puissant. En fait, j’ai bénéficié des divisions de mes ennemis ainsi qu’ai pu agir vite en m’engouffrant dans les moindres failles détectées. Des centaines d’heures de jeu au compteur aident à faire les bons choix, évidemment.