Ayant découvert la série des Panzer Campaigns de Talonsoft dans les années 90, avec la publication de East Front et en ayant à l’époque tiré la quintessence, avec le plus grand plaisir je dois le reconnaître, j’ai depuis été toujours attiré par les jeux présentant ce que j’appellerais les mêmes morphotypes. patte graphique et systèmes similaires. Indubitablement ce Panzer Battles entre dans cette catégorie et qui plus est, en fanfare !
Ce jeu n’en étant encore qu’au stade de la démo gratuite, avant une publication qu’on espère prochaine tant la proposition faite ici nous semble intéressante, nous n’allons pas nous lancer dans un test complet forcément peu valorisant pour la future version commercialisée.
L’ensemble étant cependant clairement proche d’une publication, avec une stabilité et des choix conceptuels clairs, les premières impressions qui vont suivre devraient vous permettre d’avoir une vision assez fiable de ce que sera ce titre lors de sa sortie. Il conviendra cependant de ne pas trop s’attacher aux critiques, surtout celles relatives aux choix de présentation ou à l’ergonomie, fort possiblement susceptibles d’évoluer dans le bon sens d’ici la parution.
Bien que les pions d’unités bénéficient de graphismes au style moderne très agréable, dynamique dans les postures pour l’infanterie notamment, ils n’en demeurent pas moins difficiles à distinguer selon leur nationalité. Ce qui pose problème dans certains scénarios, selon les nationalités en présence, pour l’évaluation d’une situation lorsqu’ils sont nombreux, au coeur d’une bataille.
Le premier exemple survenant dès le scénario du didacticiel mettant aux prises unités allemandes et soviétiques, sur une carte aux teintes brunes ne facilitant pas non plus le repérage.
Les trois niveaux de zoom sont ici amplement suffisant et surtout, nous épargnent -enfin- l’horrible affichage 3D qui fut durant des années la plaie des jeux JTS. Sage décision des concepteurs !
Présentation du scénario
Le 13 mai 1940, en fin de matinée, tandis que le gros des forces d’invasion allemandes se fraient un passage à travers la forêt des Ardennes, sans rencontrer d’autre opposition qu’une poignée d’hommes retranchés dans une « maison forte », le XVI Corps d’armée, élément de la sixième armée, entreprenait de mener une grande opération de diversion. Conduite au travers de trois nations neutres, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, le XVI. Armee-Korps du général de cavalerie Hoepner, composé des 3ème et 4ème Panzerdivisionen, fut chargé de constituer ce que l’historien Liddell Hart appela « La cape rouge » du torero agitée sous le nez des armées alliées et destinées à les induire dans l’idée d’une invasion via le pays flamand.
En réponse ceux-ci exécutèrent le plan Dyle-Breda. Trois armées françaises accompagnées du corps expéditionnaire britannique prirent position en Belgique.

Afin d’éclairer et préparer leur mise en position, le corps de cavalerie du général Prioux avança dans le plat pays ; sa mission, retarder la progression des Panzerdivisionen, avec en fer de lance ses 2ème et 3ème DLM (divisions légères mécanisées).
Le 12 mai au matin, les premiers chars allemands arrivèrent au contact des français s’assemblant dans la région d’Hannut. La première grande bataille de tanks de la Seconde Guerre mondiale venait de commencer. Elle devait durer 48h.
La première journée d’engagements vit une nette victoire des unités de cavalerie françaises, avec notamment une large supériorité des Somua, en termes de puissance de feu et de blindage.
Le jour suivant le 13 mai, les alignements relativement statiques des chars français, sous le feu des bombardiers en piqué de la Luftwaffe devaient révéler les limites tactiques de l’arme blindée tricolore. Le général Hoepner concentra l’attaque de ses deux divisions sur la seule 3ème DLM, écrasant ainsi son adversaire.
À l’issu de ces deux journées de combats, la seconde DLM n’enregistrait que peu de pertes de véhicules, tandis que la 3ème DLM perdait 75 chars Hotchkiss et 30 Somua.
Dans le même temps, la majorité des 160 blindés allemands engagés furent mis hors de combat, au moins temporairement ou détruits, grâce au courage et à la ténacité des personnels de la 3ème DLM.
Ce scénario dépeint les affrontements du 13 mai, tandis que Hoepner tente avec ses divisions blindées de forcer le passage au travers des défenses françaises.
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