L’année 1942 est considérée comme le tournant de la guerre, elle voit les derniers succès de l’Axe, plus dues aux faux pas adverses qu’à une quelconque supériorité, et les premiers revers en Afrique du Nord.
Sorti en début de mois, Axis opérations 1942 est arrivé avec 17 nouveaux scénarios et des surprises. Avec l’échec du débarquement en Angleterre en 1940, je m’attendais à voyager entre la Russie et la Cyrénaïque. Je me voyais vaincre à Tobrouk et El Alamein avant de finir à Stalingrad. Pour la fin, je ne me suis pas trompé, mais cette extension privilégiant le front Est, adieu le sable chaud…

Comme le principal attrait réside dans ses scénarios, j’ai voulu arriver au terme de cette campagne avant de me faire une opinion définitive.

Après avoir importé nos troupes des épisodes précédents ou non, nous devons réinitialiser les caractéristiques de notre commandant. Cette phase est non modifiable aussi est-elle plus importante qu’on ne pourrait le croire. Ainsi, auparavant, je ne voyais pas l’utilité d’avoir des unités surpuissantes et quand je me suis trouvé face à des adversaires de cette sorte, je m’en suis mordu les doigts. A l’inverse, j’avais donné la priorité à la défense anti-aérienne, ce qui s’avérait inutile dès lors que la Luftwaffe règne dans les cieux. L’apport d’un quatrième héros est obligatoire, surtout si vous en avez pléthores comme cela doit être le cas si vous jouez depuis la campagne d’Espagne. L’utilité de ces héros est variable, et si au début ils ne servaient qu’à pimenter le jeu, leur utilisation va devenir primordiale dans la conception de vos « super soldats ». Ces troupes vont être d’autant plus puissantes qu’elles auront accumulées des médailles des campagnes précédentes. L’ajout de la surpuissance impacte le coût d’emplacement. Je fais partie de ceux qui regrettent que la surpuissance ne soit plus liée à la qualité des troupes, les fameuses étoiles.

Qui dit nouvelle opération, dit importation des unités, je récupère mes troupes, dont certaines me suivent depuis l’Espagne.
Les caractéristiques du commandant sont réinitialisées. C’est un des moments le plus important du jeu, vous ne pourrez pas revenir dessus. Je donne la priorité à la présence de quatre héros par unités et n’empêche pas la surpuissance des unités.
Rzhev, un scénario où les unités de l’Axe sont isolées et où vous allez devoir les libérer tout en défendant la ville, on est loin de la guerre éclair.
Assaut plein Nord, pour libérer les troupes encerclées. On peut remarquer que je n’ai aucune unité secondaire, j’ai oublié !

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Points positifs et négatifs

  • Nombreux scénarios (17).
  • Version Française.
  • Prix.
  • Diversité dans les scénarios.
  • Historicité
  • Pas de réelle innovation
  • Stalingrad s’avère décevant
  • Pas de front Ouest.
Notes
Multimédia
77 %
Interface
72 %
Gameplay
72 %
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panzer-corps-2-axis-operations-1942-mais-ou-est-passe-rommel<b>Multimédia</b> : aucun changement ne saute vraiment aux yeux.<br /> <b>Interface</b> : inchangée, les concepteurs et les joueurs la maitrisent parfaitement.<br /> <b>Gameplay</b> : toujours aussi plaisant, la recherche de diversification des scénarios est visible. <br /><br /> En intercalant quelques scénarios aériens, Axis Opération 1942 « Est » réussit à éviter le sentiment de répétitivité des parties. Comme ses prédécesseurs, il s’adresse surtout aux aficionados de la série. La mise en place de fins alternatives laisse le joueur sur sa faim et semble plus un élément marketing qu’un véritable changement.